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Jean-Guy LARRIVIÈRE
Responsable International Desk Afrique, Maghreb, Moyen-Orient
Jean-Guy LARRIVIÈRE
Responsable International Desk Afrique, Maghreb, Moyen-Orient
Dernière mise à jour, Septembre 2021
L'International Desk Afrique, Maghreb, Moyen-Orient assure l'accompagnement des clients Entreprises et Particuliers du Groupe pour la réalisation de leurs opérations sur place via notre correspondant privilégié Crédit du Congo, notamment les ouvertures de compte et les financements locaux en francs CFA (obligation de fournir une garantie bancaire à la banque congolaise qui accorde les financements).
Généralités
L’économie congolaise reste dominée par le pétrole, qui représente environ 55% du PIB, 70% des recettes budgétaires et 85% des exportations. La baisse des cours du pétrole pèse fortement sur l’économie. La situation devrait s’améliorer avec une production plus importante (deux nouveaux champs) et si reprise des cours il y a.
La France est le 1er fournisseur et le 9ème client du Congo, le premier client étant la Chine. Environ 70 filiales françaises sont répertoriées au Congo auxquelles s’ajoutent un nombre équivalent d’entreprises congolaises ayant des intérêts français. La présence française est particulièrement forte dans le secteur pétrolier et parapétrolier, mais aussi dans la logistique et les transports, l’agroalimentaire, le BTP, la banque, la distribution…
Moyens de paiement & spécificités bancaires
La chute des cours du pétrole et la pandémie de la COVID-19 a pour effet de ralentir le rythme des importations commerciales dû au manque de ressources en devises étrangères pour les régler. Nous conseillons l’utilisation du crédit documentaire confirmé, par paiement à vue ou à 30 jours maximum. Les retards sont très fréquents si les opérations ne sont pas sécurisées par une garantie bancaire. Ces retards sont le plus souvent dus aux problèmes de trésorerie des entreprises congolaises par manque de soutien bancaire et en raison de problèmes de devises (non-disponibilité au moment du transfert).
A noter par ailleurs, un resserrement des conditionsde transferts en devises vers l'étranger avec l'obligation pour les banques commerciales de s'assurer que les importateurs sont à jour de toutes les précédentes opérations qui pourraient être en suspens (circulaire de la BEAC du 24 mai 2021 à l'attention des banques commerciales).
Enfin, les échanges avec les banques congolaises prennent énormément de temps du fait d'un manque de réactivité des interlocuteurs.
Sources : MOCI – COFACE – Business France – EULER HERMES – les Echos data
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