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Investissement Direct Etranger

Selon le Rapport sur l'investissement dans le monde 2024 de la CNUCED, les flux d'IDE vers le Maroc se sont établis à 1 milliard USD en 2023, contre 2,2 milliards enregistrés un an plus tôt. Au terme de la même période, le stock total d'IDE entrants s'élevait à 69,3 milliards de dollars. Par secteur, en termes de flux nets, le secteur immobilier occupe la première place en 2023 (+5,9 milliards de MAD, représentant 53% du total des flux nets d'IDE au Maroc), suivi du secteur des transports et de l'entreposage (+2 milliards de MAD, avec une part de 18,3%), puis du secteur des activités financières et d'assurance (+1,5 milliard de MAD, avec une part de 13,4%). Ensemble, ces trois secteurs représentent 84,7% du total des flux nets d'IDE en 2023. Par pays, la France est le premier investisseur au Maroc en 2023, avec un flux net de +MAD 6,8 milliards, soit 61,4% du total des IDE nets. Le flux net en provenance de la France en 2022 était de +3,8 milliards de MAD, soit une augmentation de 79,5%. Les IDE nets en provenance des Emirats Arabes Unis ont atteint +2,3 milliards de dollars en 2023, contre +2,2 milliards de dollars en 2022, suivis du Royaume-Uni (+1,8 milliard de dollars, en baisse par rapport à +2,6 milliards de dollars), de l'Espagne et de l'Allemagne avec +1,5 milliard de dollars chacun. En termes de stock, les principaux pays investisseurs sont la France (30,8%), les Emirats Arabes Unis (17,9%), l'Espagne (8,5%), la Suisse (4,9%), les Etats-Unis (6,3%), le Royaume-Uni (3,9%), et l'Arabie Saoudite (3. 4%) ; tandis que les secteurs recevant le plus d'IDE sont l'industrie (24,9%), l'immobilier (19,9%), le tourisme (9,6%), la communication (9,4%), l'énergie et les mines (6,7%), et le commerce (4,9% - données Office des changes). Selon les derniers chiffres de l'Office des changes, en 2024, les recettes d'IDE ont augmenté de 24,7%, atteignant 43,195 milliards de dirhams contre 34,629 milliards de dirhams en 2023. En outre, les flux nets d'IDE ont augmenté de 55,4 %, passant de 11,090 milliards de dirhams en 2023 à 17,237 milliards de dirhams en 2024.

Après les résultats positifs du Plan d'accélération industrielle 2014-2020, un vaste projet de modernisation économique visant à attirer davantage d'IDE, le gouvernement a lancé une deuxième phase pour 2021-2025 axée principalement sur la consolidation des acquis réalisés dans le cadre de la première phase du plan (qui a, entre autres résultats, créé 54 systèmes industriels en partenariat avec 32 associations professionnelles et universités dans divers secteurs) et leur généralisation à toutes les régions, en intégrant les petites et moyennes entreprises et en plaçant l'industrie au cœur des mutations technologiques. Parmi les raisons d'investir au Maroc, on peut citer le coût relativement bas de la main-d'œuvre, sa position stratégique entre l'Europe et l'Afrique subsaharienne, les bonnes infrastructures, la stabilité de la monnaie et du cadre politique du pays. D'un autre côté, le Maroc présente encore d'importantes disparités sociales et régionales, une faible productivité, une faible compétitivité et une économie fortement dépendante du prix des hydrocarbures et du secteur agricole. Les entités privées étrangères et nationales peuvent établir et posséder des entreprises au Maroc, sous réserve de restrictions sectorielles spécifiques. Les investissements étrangers dans les entreprises de transport aérien et maritime et dans le secteur de la pêche sont plafonnés à 49 %. Les étrangers ne peuvent pas posséder de terres agricoles, mais peuvent les louer pour une durée maximale de 99 ans. L'extraction du phosphate est un monopole d'État par l'intermédiaire de l'Office Chérifien des Phosphates (OCP), détenu à 95 % par l'État. La Banque centrale (Bank Al-Maghrib) dispose d'un pouvoir discrétionnaire pour autoriser les banques nationales et étrangères, et l'État peut limiter les participations étrangères majoritaires dans les grandes banques nationales, bien qu'il ne soit pas certain que cette mesure ait été appliquée. Dans le secteur du pétrole et du gaz, l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) détient une part obligatoire de 25 % dans les permis d'exploration et de développement. Le Maroc se classe 66e sur 133 économies dans le Global Innovation Index 2024, 101e sur 184 dans le dernier Index of Economic Freedom, et 99e sur 180 dans le Corruption Perception Index 2024.

 
 
Investissement Direct Etranger 202020212022
Flux d'IDE entrants (millions USD) 1.4192.2662.141
Stocks d'IDE (millions USD) 71.97572.99463.278
Nombre d'investissements greenfield* 625271
Value of Greenfield Investments (million USD) 2.6593.77515.328

Source : CNUCED - Dernières données disponibles.

Note : * Les investissements greenfield correspondent à la création de filiales ex-nihilo par la maison mère.

Comparaison internationale de la protection des investisseurs Maroc Moyen-Orient & Afrique du nord Etats-Unis Allemagne
Index de transparence des transactions* 9,0 6,4 7,0 5,0
Index de responsabilité des managers** 2,0 4,8 9,0 5,0
Index de pouvoir des actionnaires*** 7,0 4,7 9,0 5,0

Source : Doing Business - Dernières données disponibles.

Note: *Plus l'index est grand, plus les transactions sont transparentes. **Plus l'index est grand, plus les managers sont personnellement responsables. *** Plus l'index est grand, plus les actionnaires ont le pouvoir de défendre leur droit.

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Pourquoi choisir d'investir au Maroc

Les points forts

Les atouts du Maroc soUn cadre juridique et des mesures d'accompagnement très favorables aux investisseurs

  • Un cadre juridique et des mesures d'accompagnement très favorables aux investisseurs
  •     Coût de la main-d'œuvre relativement faible
  •     Un emplacement stratégique, entre l'Europe et l'Afrique subsaharienne
  •     Infrastructure robuste
  •     Une population jeune et relativement bien formée
  •     Stabilité politique encouragée par la popularité du roi Mohammed VI
Les points faibles

Les principaux freins au développement du Maroc sont :

  • Un marché intérieur encore relativement limité ;
  • Un pays encore très dépendant de l'agriculture et par conséquent vulnérable aux catastrophes naturelles et au prix des hydrocarbures ;
  • Une lourdeur administrative ralentissant, entre autres, le démarrage d'activités ;
  • D’importantes disparités sociales en fonction des régions (rurales vs urbaines) et un taux de pauvreté important ;
  • Un taux du chômage élevé et une productivité faible ;
  • Un manque de transparence dans les marchés publics.
Les mesures mises en place par le gouvernement
Le gouvernement marocain encourage activement les investissements étrangers. La "Charte de l'investissement" de 1995 est la principale source juridique des IDE. Cette charte prévoit principalement des exonérations de TVA et d'impôt sur les sociétés pendant 5 ans sous certaines conditions.
Dans le secteur industriel, le Plan d'accélération industrielle 2014-2020 visait à mettre en place des «écosystèmes» intégrant les chaînes de valeur et les relations fournisseurs entre grandes entreprises et PME; et le gouvernement a annoncé un nouveau plan d'accélération pour la période 2021-2025.
Le Maroc a mis en œuvre des réformes pour réduire les frais d'enregistrement des sociétés, éliminer les exigences de capital minimum pour les sociétés à responsabilité limitée et faciliter l'enregistrement des entreprises. Les entreprises des «Zones d'Accélération Industrielle» bénéficient d'un taux d'imposition sur les sociétés de 15% après cinq premières années d'exonération, tandis que les entreprises de la Casablanca Finance City (CFC) sont exonérées pendant les cinq premières années, puis sont soumises à l'impôt au taux de 15% à la fois sur leurs activités locales et à l'export.
Le gouvernement marocain peut signer des accords et des contrats spécifiques avec des investisseurs, accordant des subventions pour certaines dépenses, des exonérations de droits de douane et de TVA lorsque les critères convenus sont remplis.
Chacune des 12 régions dans lesquelles le pays est divisé a le pouvoir de développer ses propres campagnes de promotion des investissements.

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Les opportunités d'investissement

Les secteurs économiques clés
Textile-habillement, tourisme, agriculture, aquaculture, automobile.
Les secteurs à fort potentiel
Centres d'appels, haute technologie, énergie verte (le pays possède la plus grande installation d'énergie solaire à concentration avec stockage au monde, près de Ouarzazate)
Les programmes de privatisation
Ces dernières années, le Maroc a lancé un ambitieux programme de privatisation dans de nombreux secteurs de l'économie. Les privatisations les plus importantes ont été réalisées dans les secteurs de la téléphonie mobile, de la finance, des magasins de tabac et de l'approvisionnement en eau.
Néanmoins, en mars 2021, le Trésor marocain détenait une participation directe dans 225 entreprises publiques et 43 entreprises, y compris des sociétés de télécommunications, des banques et des compagnies d'assurance, ainsi que des sociétés de transport ferroviaire et aérien (Département d’état américain).
Le gouvernement a relancé le programme de privatisation avant la pandémie de Covid-19 mais le plan a été retardé. Le budget 2022 prévoit la privatisation de Marsa Maroc, Maroc Telecom, La Mamounia, Energie Electrique de Tahaddart (EET), Biopharma et Sonacos.
Les appels d'offres, les projets et les marchés publics
Tenders Info, Appels d'offres au Maroc
Global Tenders, Appels d'offres au Maroc
MCA Morocco
 

Les secteurs où les opportunités d'investissement sont moindres

Les secteurs monopolistiques
Le gouvernement marocain détient le monopole de l'extraction des phosphates par le biais de l'Office chérifien des phosphates (OCP), qui appartient à 95% à l'État. Par ailleurs, plusieurs secteurs restent sous monopole public, gérés soit directement par les institutions publiques (transports ferroviaires, certains services postaux et services aéroportuaires), soit par les communes (distribution en gros de fruits et légumes, poissons et abattoirs).
Les secteurs en déclin
Textile-habillement, pêche
 

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