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Investissement Direct Etranger

Selon le Rapport sur l'investissement dans le monde 2022 de la CNUCED, les flux d'IDE vers le Maroc ont atteint 2,1 milliards de USD en 2021, en hausse de plus de moitié par rapport à l'année précédente. De même, le stock total d'IDE s'élevait à 72,9 milliards de USD, soit environ 55,5% du PIB. Le profil d'IDE du Maroc est assez diversifié, avec une présence consolidée de certaines grandes multinationales dans les industries manufacturières, notamment l'automobile, l'aérospatiale et le textile. En 2021, plus de la moitié des entrées d'IDE au Maroc se sont concentrées dans trois secteurs : les activités immobilières (27%), les industries manufacturières (17,3%) et les activités financières et d'assurance (11,3%). Les principaux pays investisseurs ont été la France (historiquement le principal investisseur), les Émirats arabes unis, le Royaume-Uni, les États-Unis et les Pays-Bas. En termes de stocks, l'agriculture détient la part la plus élevée, suivie des activités financières et d'assurance, des mines et carrières, des TIC et du commerce de gros et de détail. Selon les derniers chiffres de l'Office marocain des changes, sur les onze premiers mois de 2022, les flux d'IDE vers le Maroc ont augmenté de 31,5% à 35,3 milliards de MAD, tandis que les investissements marocains à l'étranger ont atteint 17,3 milliards de MAD, soit le niveau le plus élevé des cinq dernières années. (+7,1 % en glissement annuel).

Après les résultats positifs du Plan d'Accélération Industrielle 2014-2020, un vaste projet de modernisation économique pour attirer davantage d'IDE, le gouvernement a lancé une deuxième phase pour 2021-2025 axée principalement sur la consolidation des acquis réalisés dans le cadre de la première phase du plan (qui, entre autres résultats, a créé 54 filières industrielles en partenariat avec 32 associations professionnelles et universitaires de divers secteurs) et leur généralisation à toutes les régions, en intégrant les petites et moyennes entreprises et en plaçant l'industrie au cœur des transformations technologiques. Parmi les raisons d'investir au Maroc, il y a le coût relativement faible de la main-d'œuvre, sa situation stratégique, entre l'Europe et l'Afrique subsaharienne, de bonnes infrastructures et la stabilité de la monnaie et du cadre politique du pays. D'autre part, le Maroc présente encore d'importantes disparités sociales et régionales, une faible productivité et une faible compétitivité et une économie fortement dépendante du prix des hydrocarbures et du secteur agricole. Le Maroc se classe 67e sur 132 dans l'indice mondial de l'innovation 2022 et 87e sur 180 dans l'indice de perception de la corruption.

 
 
Investissement Direct Etranger 201920202021
Flux d'IDE entrants (millions USD) 1.7201.4192.153
Stocks d'IDE (millions USD) 66.55171.97572.941
Nombre d'investissements greenfield* 1116252
Value of Greenfield Investments (million USD) 3.0692.4691.816

Source : CNUCED - Dernières données disponibles.

Note : * Les investissements greenfield correspondent à la création de filiales ex-nihilo par la maison mère.

Comparaison internationale de la protection des investisseurs Maroc Moyen-Orient & Afrique du nord Etats-Unis Allemagne
Index de transparence des transactions* 9,0 6,4 7,0 5,0
Index de responsabilité des managers** 2,0 4,8 9,0 5,0
Index de pouvoir des actionnaires*** 7,0 4,7 9,0 5,0

Source : Doing Business - Dernières données disponibles.

Note: *Plus l'index est grand, plus les transactions sont transparentes. **Plus l'index est grand, plus les managers sont personnellement responsables. *** Plus l'index est grand, plus les actionnaires ont le pouvoir de défendre leur droit.

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Pourquoi choisir d'investir au Maroc

Les points forts

Les atouts du Maroc soUn cadre juridique et des mesures d'accompagnement très favorables aux investisseurs

  • Un cadre juridique et des mesures d'accompagnement très favorables aux investisseurs
  •     Coût de la main-d'œuvre relativement faible
  •     Un emplacement stratégique, entre l'Europe et l'Afrique subsaharienne
  •     Infrastructure robuste
  •     Une population jeune et relativement bien formée
  •     Stabilité politique encouragée par la popularité du roi Mohammed VI
Les points faibles

Les principaux freins au développement du Maroc sont :

  • Un marché intérieur encore relativement limité ;
  • Un pays encore très dépendant de l'agriculture et par conséquent vulnérable aux catastrophes naturelles et au prix des hydrocarbures ;
  • Une lourdeur administrative ralentissant, entre autres, le démarrage d'activités ;
  • D’importantes disparités sociales en fonction des régions (rurales vs urbaines) et un taux de pauvreté important ;
  • Un taux du chômage élevé et une productivité faible ;
  • Un manque de transparence dans les marchés publics.
Les mesures mises en place par le gouvernement
Le gouvernement marocain encourage activement les investissements étrangers. La "Charte de l'investissement" de 1995 est la principale source juridique des IDE. Cette charte prévoit principalement des exonérations de TVA et d'impôt sur les sociétés pendant 5 ans sous certaines conditions.
Dans le secteur industriel, le Plan d'accélération industrielle 2014-2020 visait à mettre en place des «écosystèmes» intégrant les chaînes de valeur et les relations fournisseurs entre grandes entreprises et PME; et le gouvernement a annoncé un nouveau plan d'accélération pour la période 2021-2025.
Le Maroc a mis en œuvre des réformes pour réduire les frais d'enregistrement des sociétés, éliminer les exigences de capital minimum pour les sociétés à responsabilité limitée et faciliter l'enregistrement des entreprises. Les entreprises des «Zones d'Accélération Industrielle» bénéficient d'un taux d'imposition sur les sociétés de 15% après cinq premières années d'exonération, tandis que les entreprises de la Casablanca Finance City (CFC) sont exonérées pendant les cinq premières années, puis sont soumises à l'impôt au taux de 15% à la fois sur leurs activités locales et à l'export.
Le gouvernement marocain peut signer des accords et des contrats spécifiques avec des investisseurs, accordant des subventions pour certaines dépenses, des exonérations de droits de douane et de TVA lorsque les critères convenus sont remplis.
Chacune des 12 régions dans lesquelles le pays est divisé a le pouvoir de développer ses propres campagnes de promotion des investissements.

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Les opportunités d'investissement

Les secteurs économiques clés
Textile-habillement, tourisme, agriculture, aquaculture, automobile.
Les secteurs à fort potentiel
Centres d'appels, haute technologie, énergie verte (le pays possède la plus grande installation d'énergie solaire à concentration avec stockage au monde, près de Ouarzazate)
Les programmes de privatisation
Ces dernières années, le Maroc a lancé un ambitieux programme de privatisation dans de nombreux secteurs de l'économie. Les privatisations les plus importantes ont été réalisées dans les secteurs de la téléphonie mobile, de la finance, des magasins de tabac et de l'approvisionnement en eau.
Néanmoins, en mars 2021, le Trésor marocain détenait une participation directe dans 225 entreprises publiques et 43 entreprises, y compris des sociétés de télécommunications, des banques et des compagnies d'assurance, ainsi que des sociétés de transport ferroviaire et aérien (Département d’état américain).
Le gouvernement a relancé le programme de privatisation avant la pandémie de Covid-19 mais le plan a été retardé. Le budget 2022 prévoit la privatisation de Marsa Maroc, Maroc Telecom, La Mamounia, Energie Electrique de Tahaddart (EET), Biopharma et Sonacos.
Les appels d'offres, les projets et les marchés publics
Tenders Info, Appels d'offres au Maroc
Global Tenders, Appels d'offres au Maroc
MCA Morocco
 

Les secteurs où les opportunités d'investissement sont moindres

Les secteurs monopolistiques
Le gouvernement marocain détient le monopole de l'extraction des phosphates par le biais de l'Office chérifien des phosphates (OCP), qui appartient à 95% à l'État. Par ailleurs, plusieurs secteurs restent sous monopole public, gérés soit directement par les institutions publiques (transports ferroviaires, certains services postaux et services aéroportuaires), soit par les communes (distribution en gros de fruits et légumes, poissons et abattoirs).
Les secteurs en déclin
Textile-habillement, pêche
 

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