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Le consommateur

Le profil du consommateur
La population de l'Inde en 2022 est estimée à 1,406 milliard d'habitants selon les dernières données de l'ONU. La plus grande ville de l'Inde est Delhi, avec une population de 32,07 millions d'habitants, suivie par Mumbai avec une population de 20,96 millions d'habitants (CIA). Dans l'ensemble, il existe plus de 50 zones urbaines en Inde avec une population de plus d'un million d'habitants. Alors que le nombre d'Indiens vivant en zone urbaine a augmenté au cours des deux dernières décennies, environ de 64% de population vit encore dans les zones rurales (CIA). L'Inde est un vaste pays, marqué par une grande diversité de religions, de langues, de niveaux d'alphabétisation, de traditions, de coutumes sociales et de statuts économiques. Il existe donc plusieurs types de consommateurs indiens. On distingue cinq catégories de foyers indiens : élite, aisés, aspirants, futurs milliardaires, lutteurs. Les deux premières classes de revenus sont celles qui croissent le plus rapidement. Cependant, la plus grande dépense de consommation se concentre sur les catégories incluant les personnes avec des diplômes de premier cycle (employés qualifiés), les cols bleus et des travailleurs migrants. En Inde, ces catégories représentent environ 130 millions de travailleurs avec des revenus de plus de 3 200 USD par an en moyenne. L'Inde lutte pour éduquer et employer sa population croissante : plus de 28% des jeunes du pays sont exclus de l'éducation, de l'emploi ou de la formation, tandis que la grande majorité des Indiens qui travaillent sont employés dans le secteur informel (Banque mondiale, 2020). Selon les dernières données de la Banque mondiale, en 2018, l'Inde avait un taux d'alphabétisation de 74,4 % : 82,4 % pour les hommes et 65,8 % pour les femmes. Cependant, le taux d'alphabétisation varie énormément d'un État à l'autre. L'Inde compte encore environ un quart des personnes les plus pauvres du monde, et les inégalités sociales dans le pays sont non seulement endémiques mais en augmentation. L'élargissement de cette catégorie de la population - aussi bien en termes de taille que de revenu - devrait être le moteur principal de la consommation en Inde au cours des prochaines années. Néanmoins, la hausse des revenus influence les habitudes de dépenses dans diverses catégories de consommateurs.
Le pouvoir d'achat
En janvier 2022, les dépenses de consommation en Inde s'élevaient à plus de 23 trillions de roupies (Statista). L'Inde devrait devenir le troisième plus grand marché de consommation d'ici 2030. Les changements fondamentaux de la structure familiale indienne sont un facteur déterminant des modes de consommation : la famille élargie cède la place à la maison nucléaire - un couple ou une personne seule, avec ou sans enfants, qui a tendance à dépenser plus. Selon les données de la Banque mondiale pour 2020, le PIB par habitant (Parité de pouvoir d'achat) en Inde était de 6.503,9 USD et le revenu national brut par habitant (PPA) était de 6,440 USD. Selon l'indice d'écart entre les sexes, en 2021 l'Inde est passée de la 112e place en 2020 à la 140e place en 2021. Le revenu gagné estimé des femmes ne représente qu'un cinquième de celui des hommes, et en termes de salaires pour des postes similaires, seulement 46% à 49% de l'écart a été comblé (Forum économique mondial, 2021).
Le comportement de consommation
Le comportement du consommateur indien est fortement influencé par le système de castes qui compartimente la société. Si ce système crée des différences sociales, il permet également de renforcer les relations de proximité entre les personnes d'un même groupe social.
Ainsi, une marque aura bien plus de facilité à faire sa publicité via les recommandations de parents et le bouche à oreille. En général, les consommateurs indiens sont attachés à telle ou telle marque, mais ne sont pas exclusifs. En effet, ils recherchent avant tout la valeur ajoutée de l'achat et de la marque, plus que sa réputation. Les entreprises souhaitant toucher le plus grand nombre de consommateurs possible doivent consentir des efforts importants en termes de pénétration du marché.
Les consommateurs indiens ont tendance à acheter des produits frais (produits laitiers, fruits et légumes) au plus tous les deux ou trois jours, un avantage pour les magasins traditionnels «kirana» par rapport aux magasins dits modernes comme supermarchés. Il y a plus de 15 millions de magasins traditionnels "kirana" en Inde, soit 90% du marché de détail (USDA). Au cours des dernières années, les consommateurs ruraux ont pris de l’importance. Un accès plus large à Internet entraîne une demande croissante de services de streaming, ainsi qu'une croissance significative du commerce électronique. Le pays compte déjà la deuxième plus grande population Internet - et seulement 47% des citoyens sont en ligne (Data Reportal, 2022). Les grandes marques investissent déjà dans l'expansion indienne. Le commerce électronique est une nouveauté pour de nombreux Indiens, en particulier en dehors des grandes villes. Des programmes comme Amazon Easy relient les magasins traditionnels au secteur du commerce électronique. Les magasins Kirana peuvent servir de points de livraison ou aider les clients à passer des commandes.
L'économie partagée a connu une énorme révelation en Inde et a connu une croissance exponentielle depuis 5 ans. Les services comme MERU Cab sont utilisés comme une alternative pour Uber ou BlaBlaCar.
Le recours au crédit à la consommation
Le financement à crédit devient de moins en moins populaire en Inde, en particulier dans les zones urbaines. Cependant, la plupart des ménages préféreraient acheter avec leurs propres revenus. Néanmoins, l’utilisation des cartes de crédit en Inde a enregistré une croissance régulière en 2017, notamment suite à la décision de démonétisation déclarée par le gouvernement indien en novembre 2016. De ce fait, et en raison de la démonétisation, un grand nombre de retailers ont également commencé à accepter le paiement par carte.
Suite aux mesures en faveur de l’utilisation de cartes de crédit, les consommateurs indiens ont augmenté la fréquence d’utilisation de leur carte au cours de la plupart des transactions, quel qu'en soit le montant. Par conséquent, le nombre de transactions utilisant des cartes de crédit a augmenté de 47% sur un an. Le nombre de cartes de crédit et de débit en Inde augmente régulièrement, mais les émissions de cartes de débit dépassent les cartes de crédit. Selon la Reserve Bank of India, un total de près de 31 millions de cartes de crédit et de 880 millions de cartes de débit étaient en service en mai 2017.
Les secteurs de consommation porteurs
Infrastructures, services financiers, TIC, automobile, santé, transport et hôtels, immobilier, services d’éducation, production, distribution d’énergie électrique, machines et matériel, eau et énergies propres, franchise et retail.
Les associations de consommateurs
Société de conseil aux consommateurs en Inde , (en anglais)
 

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Importation et distribution

Les procédures d'importation
Tout organisme ayant l'intention d'importer des marchandises à des fins commerciales doit soumettre une demande à la Direction générale du commerce extérieur et obtenir le numéro du Code des exportateurs et importateurs (CEI). Si l'organisme est reconnu comme EOU / EPZ (100% de la production est exportée), le code d'exportateur et importateur (CEI) est attribué par le commissaire au développement de la zone de traitement des exportations concernées. Ce numéro doit être indiqué dans les documents déposés auprès de la douane pour le dédouanement des marchandises importées. Ce numéro n'est pas requis dans le cas de l'importation de cadeaux et de bagages.
Pour déterminer si une licence est nécessaire pour importer un produit ou un service commercial particulier, un importateur doit d'abord classer l'article en identifiant son Indian Trading Clarification sur la base d'une classification du Système Harmonisé de Codification ou ITC (SH).
Après avoir obtenu une licence d'importation, les importateurs sont tenus de fournir une déclaration d'importation dans le bulletin d'entrée prescrit, ainsi qu'un numéro de compte permanent ( Permanent Account Number - PAN) basé sur le numéro d'identification de l'entreprise, conformément à la section 46 de la loi sur les douanes (1962).
Toutes les marchandises importées doivent être conformes à l'article 11 de la Loi douanière de 1962, la loi de 1992 sur le commerce extérieur (développement et réglementation) et la politique EXIM en vigueur. Les marchandises qui ne sont pas couvertes par le paramètre de la politique EXIM sont normalement confisquées ou peuvent être remboursées moyennant le paiement d'une amende / pénalité.

Pour plus d'informations, rendez vous sur le portail internet dédié à l'importation en Inde.

Les procédures spécifiques à l'importation
L'échange de données informatisées (EDI), la mise en place de l'e-paiement des taxes, d'un système de gestion des risques en douane et l'automatisation des formalités douanières pour les Zones économiques spéciales (ZES) sont des procédures permettant la simplification du passage en douane.

Certaines marchandises sont autorisées sous la législation sur le commerce international (Développement et règlementation), 1992.

Les réseaux de distribution
Il y a eu une forte expansion des chaînes de distribution en Inde ces dernières années. Le secteur indien de la vente au détail est l'un de ceux qui connaissent la croissance la plus rapide au monde. Selon Invest India, le marché de détail global devrait passer de 690 milliards de dollars en 2021 à 2 trillions de dollars en 2032. Le marché indien du commerce de détail en ligne, qui s'élevait à 72 milliards de dollars en 2021, devrait également croître à un taux annuel de 30% pour une valeur brute des marchandises de 350 milliards de dollars d'ici 2030. Le commerce de détail est le plus grand secteur industriel indien, représentant actuellement plus de 10% du PIB de l'Inde et 8% de l'emploi total.

La plupart des fabricants indiens utilisent une structure de distribution et vente à trois niveaux, qui a évolué au fil des années. Cette structure inclut les destockeurs, les grossistes et les distributeurs. À titre d'exemple, une entreprise de produits de grande consommation (PGC) opérant sur tout le territoire indien peut avoir entre 40 et 80 revendeurs. Le revendeur peut lui-même revendre à un nombre de grossistes estimé entre 100 et 450. Enfin, le revendeur et le grossiste peuvent livrer eux-mêmes entre 250 000 et 750 000 distributeurs sur l'ensemble du territoire. Le revendeur peut vendre à la fois à des gros distributeurs et d'autres de taille moyenne, dans les grandes villes mais aussi dans les provinces excentrées de l'Inde. Selon la manière dont l'entreprise choisit de superviser les relations commerciales, son staff de vente peut aller de 75 à 500 employés. Les ventes en gros sont rentables puisque l'on maintient des prix bas avec de gros volumes, avec des marges commerciales sur les PGC qui se situent aux alentours de 4-5%. Beaucoup de grossistes ne vendent pas sur le marché de gros. Dans les zones urbaines, certains distributeurs proposent des services de crédit et de livraison à domicile. Maintenant, avec l'avènement des centres commerciaux, les entreprises parlent de livraison directe et de réductions pour les grands magasins.

En 2021, le e-commerce a généré 63 milliards de dollars de revenus, en hausse de 26% par rapport à 2020 (ecommerceDB). L'Inde comptera 500 millions d'acheteurs en ligne d'ici 2030, contre 150 millions en 2020, et les dépenses numériques devraient être multipliées par plus de dix pour atteindre 800 milliards de dollars et représenter plus du tiers de toutes les ventes au détail d'ici 2030.

Les acteurs de la distribution
L'industrie indienne de la vente au détail de produits alimentaires et d'épicerie est considérée comme la troisième plus importante au monde, avec des ventes atteignant 858 milliards de dollars en 2022 et qui devraient augmenter de 8,17% par an (Statista). Le secteur de l'alimentation et de l'épicerie représente près de 70% du marché de détail total en Inde. Le secteur de la vente au détail de produits alimentaires en Inde est composé de détaillants d'épicerie moderne ainsi que de commerce électronique, représentant 10% de la part de marché et de formats de vente au détail traditionnels, notamment les magasins de quartier appelés kirana, qui représentent 90% de toutes les ventes au détail.

En raison de la crise du Covid-19, le secteur de la vente au détail de produits alimentaires en Inde a subi des changements.  Le plus grand détaillant alimentaire indien, Reliance, a travaillé avec WhatsApp pour étendre sa présence sur le marché du commerce électronique en reliant les magasins de kirana à sa plateforme en ligne et à sa chaîne d'approvisionnement. En raison des restrictions de blocage et des réglementations sur la distance sociale, les clients indiens se tournent de plus en plus vers les plateformes de commerce électronique pour sécuriser l'approvisionnement en denrées alimentaires essentielles. Ainsi, de nombreux détaillants se sont organisés avec Amazon India, qui a étendu ses services Amazon Pantry à plus de 300 villes.

Le secteur non organisé du commerce de détail alimentaire est principalement dominé par les magasins généraux, les magasins kirana, les magasins de proximité et les marchés de rue. En revanche, le secteur organisé comprend les magasins d'épicerie fine, les grands magasins, les magasins à prix réduits, les supermarchés et les hypermarchés, les détaillants en ligne et les formats de vente en libre-service ; on y trouve principalement des entreprises indiennes.

Les principales chaînes de vente au détail de produits alimentaires en Inde sont : Reliance Retail, Future Value Retail, Avenue Supermarts Limited, More Retail Limited, Star Bazaar, Spencer's Retail, Walmart India, Spar Hypermarket et Namdhari's Fresh.
Les organismes de la vente au détail
Association des vendeurs de détail en Inde

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Gérer une entreprise

Types d'entreprise

Sole Proprietorship (entrepreneur individuel)
Nombre de partenaires et d'associés : Un
Capital minimum et/ou maximum : Pas de capital minimum
Responsabilité des associés : Responsabilité illimitée.
Partnership (partenariat)
Nombre de partenaires et d'associés : Le nombre minimum est de 2 et peut aller jusqu'à 20 pour un partenariat général et être sans maximum pour les autres types d'entreprises.
Capital minimum et/ou maximum : Pas de capital minimum
Responsabilité des associés : La responsabilité des partenaires est illimitée.
Private limited company (société à responsabilité privée limitée)
Nombre de partenaires et d'associés : Le nombre minimum est de 1 et le nombre maximum de 50.
Capital minimum et/ou maximum : Le capital payé est d'un minimum de 100 000 iNR
Responsabilité des associés : Responsabilité limitée au montant apporté au capital.
Public limited company (société à responsabilité limitée publique)
Nombre de partenaires et d'associés : Le nombre minimum est de 7 ; il n'y a pas de limite au nombre de membres/actionnaires. Au minimum 3 directeurs.
Capital minimum et/ou maximum : Le capital payé est d'un minimum de 500 000 INR
Responsabilité des associés : La responsabilité d'un membre est limitée à la valeur nominale des actions qui lui appartiennent.
Cooperative (coopérative)
Nombre de partenaires et d'associés : Le nombre minimum est de 10 ; il n'y a pas de limite au nombre maximum de membres. Cependant, les membres doivent résider et travailler dans la même localité.
Capital minimum et/ou maximum : Pas de capital minimum
Responsabilité des associés : La responsabilité d'un membre est limitée au montant apporté au capital.
Joint Hindu family business (entreprise familiale unifiée hindoue)
Nombre de partenaires et d'associés : Tous les membres d'un HUF peuvent travailler ensemble sous le contrôle du chef de famille, connu sous le nom de « Karta ». Les membres de la famille sont connus comme "cohéritiers".
Capital minimum et/ou maximum : Pas de capital minimum
Responsabilité des associés : Le Karta a une responsabilité illimitée alors que la responsabilité des autres membres est limitée à la valeur de leurs intérêts personnels dans les affaires de la famille.
 
Créer une entreprise Inde South Asia
Procédures (nombre) 10,0 7,1
Temps (jours) 17,5 14,6

Source : Doing Business - Dernières données disponibles.

 

Le coût du travail

Le salaire minimum
Le salaire minimum fluctue beaucoup selon les États, les secteurs et les niveaux de compétence et est régulièrement réévalué. En avril 2022, le salaire minimum pour les ouvriers agricoles non qualifiés a été fixé à 382 roupies indiennes pour une journée de travail de huit heures.
Le salaire moyen
Le salaire moyen fluctue beaucoup en fonction des secteurs d'activités et des États. Slon une étude menée par Salary Explorer, le salaire mensuel moyen s'élevait à 31.900 INR en 2021.
Les cotisations sociales
Les contributions sociales payées par l'employeur: Le régime de la Caisse de prévoyance des employés ( EPF ) est financé par l'employeur à hauteur de 3,67 % des salaires mensuels (plus 0,5 % des salaires mensuels pour les frais administratifs). 8,33 % du salaire est obligatoirement cotisé au régime de retraite. Si le salaire mensuel des employés dépasse 15 000 INR, cette contribution est allouée au fonds de pension. Enfin, l'employeur doit cotiser à l'assurance responsabilité civile de l'employeur avec une moyenne de 4 % de la masse salariale mensuelle.
Les contributions sociales payées par l'employé: Le régime de la Caisse de prévoyance des employés (EPF) est cotisé à hauteur de 12 % par l'employé, le régime de retraite des employés (EPS) n'est pas cotisé par l'employé. 
 

La propriété intellectuelle

Les organismes nationaux compétents
Contrôleur général des brevets, designs et marques de commerce
Bureau des droits d'auteur
Autorité de la protection de la variété des plantes et des droits des fermiers
Département des technologies de l'information
Organisme national de la Propriété intellectuelle (NIPO)
Les organismes régionaux compétents
Aucun
Les accords internationaux
Membre de l'OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle)
Signataire de la Convention de Paris sur la protection de la propriété intellectuelle
Signataire des ADPIC - Aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce
 

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Les taux standards

Les taxes à la consommation

La nature de la taxe
Taxe sur les produits et services
Le taux standard
Les biens et services peuvent être soumis à six taux différents : 0,25 % ou 3 % (diamants et autres pierres précieuses, or, argent), 5 % (charbon et biogaz, transport aérien de passagers en classe économique, restaurants, services de construction d'appartements résidentiels), 12 % ou 18 % (appareils électriques de radiodiffusion et de télévision, hébergement dans des hôtels, droits de propriété intellectuelle, services de construction autres que les appartements résidentiels, services bancaires), et 28 % (automobiles, climatiseurs, boissons gazeuses, jeux d'argent en ligne, accès aux hippodromes et aux casinos).
Le taux réduit
Voici quelques exemples de fournitures taxables :

    taux de 0,25 % : pierres précieuses et semi-précieuses brutes
    taux de 3 % : or et argent
    taux de 5 % : charbon et biogaz ; transport aérien de passagers en classe économique ; restaurants ; services de construction d'appartements résidentiels
    Taux de 12 % et 18 % : appareils électriques pour la radiodiffusion et la télévision, hébergement dans des hôtels, droits de propriété intellectuelle, services de construction autres que les appartements résidentiels, services bancaires.
    Taux de 28 % : voitures, climatiseurs, boissons gazeuses, jeux d'argent en ligne, accès aux clubs de course et aux casinos.

Une taxe de compensation de la TPS s'applique à certains articles de luxe et de démérite, y compris les automobiles et les produits du tabac.
Les autres taxes à la consommation
Le système de la taxe sur les produits et services (TPS) a remplacé les impôts indirects suivants : Droits d'accise, CVD/ADC, taxe sur les services, TVA/CST, taxe sur les divertissements, taxe de luxe, taxes de loterie, cesses et surtaxes d'État, taxe d'entrée ne tenant pas lieu d'octroi. Une taxe de compensation de la TPS s'applique à certains articles de démérite et de luxe, y compris les automobiles et les produits du tabac.

Les droits de timbre et les taxes immobilières sont imposés par les autorités municipales et varient d'un État à l'autre. Une taxe distincte sur les transactions de titres (variant entre 0,001 % et 0,125 %) continue de s'appliquer. Certains articles de démérite et de luxe sont soumis à une taxe de compensation (les taux varient).

Des taxes sur les véhicules sont prélevées dans différents États.

 

Les taxes sur les sociétés

Impôt sur les sociétés
Sociétés et partenariats nationaux : 30%

L'impôt effectif (y compris la surtaxe et la taxe sur la santé et l'éducation) peut varier entre 31,20 % (revenus inférieurs à 10 millions d'INR), 33,38 % (revenus compris entre 10 et 100 millions d'INR) et 34,94 % (revenus supérieurs à 100 millions d'INR).
Le taux d'imposition pour les sociétés étrangères
Une société est résidente si elle est constituée en Inde ou si son siège de direction effective se trouve en Inde au cours d'une année donnée.
Une société de personnes, une LLP ou une autre entité non individuelle est considérée comme résidente en Inde si une partie du contrôle et de la gestion de ses affaires a lieu en Inde.
La taxation des plus-values
Le traitement fiscal des plus-values varie en fonction de la durée de détention de l'actif. Les plus-values sont considérées comme étant à long terme si l'actif est détenu pendant plus de trois ans, un an pour les actions cotées et les titres spécifiés, et deux ans pour les actions non cotées et les biens immobiliers (terrains, bâtiments, ou les deux).

Pour les actions cotées et les titres spécifiés non soumis à la taxe sur les transactions de titres (STT), les gains sont imposés au taux le plus bas de 10 % (plus la surtaxe et la taxe de vente, le cas échéant) sans ajustement à l'inflation, ou de 20 % (plus la surtaxe et la taxe de vente) avec ajustement à l'inflation. Les gains à long terme sur les titres cotés en bourse soumis à la STT sont imposés à 10 % (plus la surtaxe et le Cess). Les gains à long terme sur d'autres actifs en capital, à l'exclusion des actions et des titres cotés en bourse, sont imposés à 20 % (plus la surtaxe et la taxe) avec le bénéfice de l'ajustement à l'inflation. Pour les non-résidents, le taux d'imposition sur les gains à long terme provenant de titres non cotés est de 10 % (plus la surtaxe et la taxe) sans conversion de devises ni ajustement à l'inflation.

Les gains à court terme sur les actions cotées et les titres spécifiés soumis au STT sont imposés à 15 % (plus la surtaxe et la taxe), tandis que les gains provenant d'autres actifs à court terme sont imposés aux taux normaux (plus la surtaxe et la taxe). Les sociétés nationales doivent payer un impôt supplémentaire de 20 % (plus une surtaxe et une taxe) sur les revenus distribués aux actionnaires à la suite d'un rachat d'actions.

Les gains réalisés sur la cession de parts de fonds communs de placement spécifiés acquises à partir du 1er avril 2023 et sur les obligations indexées sur le marché sont considérés comme des gains en capital à court terme à partir du 1er avril 2023 et sont imposés au(x) taux applicable(s) (plus la surtaxe et le Cess) sans indexation.
Les déductions et les crédits d'impôt
En général, les dépenses sont déductibles si elles sont engagées entièrement et exclusivement à des fins commerciales ou professionnelles, si elles n'ont pas le caractère de dépenses personnelles et si elles ne sont pas de nature capitale.
Les déductions autorisées comprennent les salaires, les primes et les commissions, les loyers, les réparations, les assurances, les redevances, certaines taxes (taxes de vente, municipales, routières, foncières et sur les dépenses, droits de douane), les intérêts, les loyers, les amortissements, les dépenses de matériel et de recherche scientifique, etc. Un cinquième des dépenses de démarrage peut être déduit annuellement sur une période de cinq ans. Les créances irrécouvrables peuvent faire l'objet d'une déduction fiscale si elles ont été jugées irrécouvrables.
Certaines dépenses, y compris les cotisations au fonds de prévoyance des employés, les primes des employés, les intérêts à payer aux institutions financières et aux banques, et les paiements aux micro, petites et moyennes entreprises, ne sont déductibles qu'au moment du paiement effectif. Des déductions fiscales s'appliquent si ces paiements sont retardés au-delà de leurs dates d'échéance légales respectives.
Tout intérêt payé par un contribuable sur un capital emprunté à des fins commerciales ou professionnelles est entièrement déductible. Toutefois, si les intérêts sont payés à certaines entreprises associées non-résidentes, la déduction est limitée à 30 % des bénéfices avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA). Tout excédent de dépenses d'intérêt non déductible peut être reporté pendant huit ans en vue d'une compensation future. Si le capital est emprunté pour acquérir une immobilisation, les intérêts dus jusqu'à la mise en service de l'immobilisation ne peuvent pas être déduits en tant que dépenses et doivent être ajoutés au coût de l'immobilisation.
Seuls les dons effectués en espèces ou par chèque donnent droit à une déduction fiscale au titre de la section 80G, mais les dons en espèces dépassant 10 000 INR ne donnent pas droit à une déduction. En outre, les dons en espèces supérieurs à 2 000 INR ne donnent pas droit à une déduction. Les contributions dépassant ce montant doivent donc être effectuées par d'autres moyens pour donner droit à une déduction. Les dons en nature ne donnent droit à aucune déduction fiscale.
Les pertes peuvent être reportées et imputées sur les revenus de l'année suivante (pertes commerciales et en capital pendant 8 ans), tandis que les reports en arrière ne sont pas autorisés.

Une déduction de 100 % est accordée pour les dépenses en capital et en recettes (à l'exclusion des terrains et des bâtiments) relatives à la recherche scientifique interne menée par des entreprises dans des secteurs spécifiques, tels que la biotechnologie ou la fabrication de biens éligibles, ainsi que pour les paiements effectués à des organisations spécifiques à des fins de recherche scientifique. Cela comprend les montants versés à des sociétés enregistrées en Inde et menant des recherches scientifiques, à des associations de recherche, à des universités, à des collèges ou à d'autres institutions engagées dans la recherche en sciences sociales ou en statistiques.
Une incitation liée à l'investissement permet une déduction de 100 % des dépenses en capital, à l'exclusion des terrains, du fonds de commerce ou des instruments financiers, pour des activités spécifiques. Cette incitation s'applique également au développement, à l'entretien et à l'exploitation d'infrastructures telles que les routes, les projets autoroutiers, les projets d'approvisionnement en eau ou les ports, sous réserve de certaines conditions.
Une déduction de 100 % est disponible pour les dépenses en capital et en recettes des projets "notifiés" d'extension de l'agriculture ou de développement des compétences. Pour le droit d'utiliser le spectre pour les services de télécommunication, certaines dépenses en capital peuvent être déduites sur la période du droit.
Les unités situées dans l'IFSC de GIFT City peuvent prétendre à une déduction de 100 % de leurs revenus pour 10 des 15 années d'évaluation et sont soumises à un taux MAT concessionnel de 9 %. Les start-ups éligibles peuvent choisir une déduction de 100 % des bénéfices d'une entreprise éligible pour trois années d'évaluation consécutives sur les dix années à compter de l'année de constitution (pour les sociétés/LLP établies à partir du 1er avril 2016 et avant le 1er avril 2024).
Un taux d'imposition préférentiel de 10 % (plus la surtaxe et la taxe) sur les revenus provenant de redevances relatives à un brevet développé et enregistré en Inde par un résident indien ("Patent Box regime").
Les autres taxes sur les sociétés
Une taxe sur les transactions de titres est applicable aux transactions impliquant l'achat/la vente d'actions, de produits dérivés, de parts de fonds orientés vers les actions par l'intermédiaire d'une bourse reconnue, ou l'achat/la vente d'une part d'un fonds orienté vers les actions à un fonds commun de placement. Les taux varient de 0,001 % à 0,125 %, selon le type de titres.

L'impôt foncier est prélevé par l'autorité compétente de la juridiction dans laquelle se trouve le bien, les taux variant d'une ville à l'autre. Les droits de timbre s'appliquent à toutes les transactions immobilières légales, avec des taux différents selon les États.

Les cotisations sociales payées par l'employeur s'élèvent à 12 % du salaire de l'employé (8,33 % sont alloués au fonds de pension des employés, plafonné à 15 000 INR/mois pour les employés indiens). Un taux d'imposition réduit peut s'appliquer aux contribuables individuels et aux familles indivises hindoues (HUF).

Un prélèvement de péréquation de 6 % doit être retenu par un payeur résident ou un payeur non-résident ayant un établissement stable en Inde sur une contrepartie dépassant 100 000 INR pour des services spécifiques reçus par un non-résident n'ayant pas d'établissement stable en Inde, tels que la publicité en ligne ou l'espace publicitaire numérique. En outre, un prélèvement de péréquation de 2 % s'applique aux fournitures et services de commerce électronique fournis par un opérateur de commerce électronique sans établissement stable en Inde, si ses ventes annuelles, son chiffre d'affaires ou ses recettes brutes atteignent au moins 20 millions INR. Les revenus soumis au prélèvement de 6 % ne sont pas imposés entre les mains du bénéficiaire, et les revenus provenant de la fourniture ou des services de commerce électronique soumis au prélèvement de 2 % sont exonérés de l'impôt sur le revenu. Une retenue à la source de 1 % s'applique à la vente de biens ou à la fourniture de services par un opérateur de commerce électronique à un participant au commerce électronique résidant en Inde.

La loi de finances 2022 impose les gains provenant des ADV, y compris les crypto-monnaies et les NFT, à 30 % sans autoriser de déductions de dépenses autres que le coût d'acquisition. Les pertes liées aux transferts de VDA ne peuvent pas être déduites d'autres revenus. À partir du 1er juillet 2022, une TDS de 1 % s'applique aux paiements aux résidents sur les transferts de VDA.

Les sociétés de personnes et les LLP sont imposées séparément, les parts de revenu des associés étant exonérées d'impôt. Elles sont soumises à un taux d'imposition de 31,2 % (y compris la surtaxe et la taxe sur la santé et l'éducation) pour les revenus inférieurs à 10 millions INR et de 34,944 % pour les revenus supérieurs à 10 millions INR, ainsi qu'à un impôt minimum de remplacement de 18,5 %. Les intérêts versés aux associés sur le capital ou les comptes courants sont déductibles de l'impôt, dans la limite de 12 % par an. Les associés qui travaillent peuvent recevoir un salaire, une prime, une commission ou une rémunération, avec des déductions basées sur le bénéfice comptable de l'entreprise à différents niveaux de profit.

Les sociétés indiennes doivent payer un impôt supplémentaire sur les rachats d'actions aux actionnaires de 20 % (plus une surtaxe de 12 % et une taxe sur la santé et l'éducation de 4 %) sur la différence entre le prix de rachat et le prix d'émission des actions. Le CBDT a défini la méthode permettant de déterminer le prix d'émission dans 12 situations différentes. Le prix de rachat perçu par les actionnaires est exonéré d'impôt et aucun crédit d'impôt n'est accordé pour ces impôts, que ce soit à la société ou aux actionnaires.
Les autres ressources utiles
Département de l'impôt sur le revenu
 

Les conventions de non double imposition

Les pays avec lesquels une convention de non double imposition a été signée
Conventions signées avec d'autres pays pour éviter la double imposition
Les retenues à la source
Dividendes : Les dividendes distribués aux résidents indiens sont généralement soumis à une retenue à la source de 10 %, tandis que ceux versés aux non-résidents sont généralement soumis à une retenue à la source de 20 %. Toutefois, les dividendes sur les certificats de dépôt globaux sont imposés à un taux de 10 %. Les taux de retenue à la source pour les dividendes versés à des non-résidents peuvent être réduits en vertu des conventions fiscales applicables et sont soumis à toute surtaxe et à tout prélèvement.

Intérêts : Les paiements d'intérêts aux résidents indiens sont généralement soumis à une retenue à la source de 10 %, y compris ceux provenant d'obligations cotées en bourse. Pour les non-résidents, les intérêts sur les emprunts en devises étrangères sont soumis à une retenue à la source de 20 % (plus une surtaxe et une taxe), tandis que les intérêts sur les obligations convertibles sont taxés à 10 % (plus une surtaxe et une taxe) jusqu'à ce que l'option de conversion soit exercée. Ces taux peuvent être réduits en vertu de conventions fiscales. En outre, une retenue à la source de 5 % (plus une surtaxe et un impôt supplémentaire) s'applique à certains types d'intérêts pour les non-résidents, tels que les emprunts effectués avant le 1er juillet 2023 ou les investissements réalisés par des investisseurs étrangers dans des obligations libellées en roupies. Lorsqu'une convention s'applique mais que le non-résident n'a pas de PAN, l'impôt est retenu au taux le plus élevé entre le taux de la convention et 20 %, à moins que les documents requis ne soient fournis. Si certaines conditions ne sont pas remplies pour bénéficier de taux préférentiels, une retenue à la source de 30 % (ou 40 % pour les sociétés étrangères) s'applique, avec des réductions potentielles basées sur les traités.

Redevances : Les redevances versées aux résidents indiens sont généralement soumises à une retenue à la source de 2 %, sauf lorsqu'il s'agit de films cinématographiques, pour lesquels le taux est de 10 %. Les redevances versées aux non-résidents sont soumises à une retenue à la source de 20 % (plus une surtaxe et une taxe), contre 10 % depuis le 1er avril 2023, mais ce taux peut être réduit en vertu de conventions fiscales. Si une convention s'applique mais que le non-résident n'a pas de PAN, l'impôt est retenu au taux le plus élevé entre le taux de la convention et 20 %, à moins que les documents requis ne soient fournis.

Les taux peuvent être réduits en vertu d'une convention fiscale.

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