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Investissement Direct Etranger

Selon le Rapport sur les investissements mondiaux 2024 publié par la CNUCED, la France a été le septième plus grand récepteur d'IDE en 2023, et le premier en Europe, avec un total de 42 milliards USD, contre 75,9 milliards USD l'année précédente (-44,6%). La baisse de 20,3 milliards EUR des transactions de capitaux a été partiellement compensée par les bénéfices réinvestis (18,6 milliards EUR), qui sont restés à leur plus haut niveau depuis dix ans. À la fin de cette même période, le stock d'IDE a atteint 1,01 trillion USD. La France est également le huitième plus grand investisseur mondial, avec un stock total d'investissements directs à l'étranger estimé à 1,63 trillion USD. Les pays détenant la majorité des IDE sont les États-Unis (17,1%), la Suisse (13,7%), l'Allemagne (13,4%) et le Royaume-Uni (10,8%). L'UE27 représente 53,5% du stock total entrant. En termes de secteurs, les investissements sont principalement dirigés vers l'industrie manufacturière (34,3%), les activités immobilières (19,1%), les activités financières et d'assurances (13,6%) et le commerce et la réparation de véhicules à moteur (9,8% - données Banque de France). Selon les dernières données de l'OCDE, au premier semestre 2024, les flux d'IDE ont atteint 24,6 milliards USD, contre 17,7 milliards USD pour la même période un an plus tôt.

La France est très ouverte aux investissements étrangers. Parmi ses principaux atouts figurent une population bien éduquée, des universités de premier plan et une main-d'œuvre qualifiée. Elle possède une éthique d'affaires moderne, des marchés financiers avancés, une application rigoureuse des droits de propriété intellectuelle et un paysage commercial pionnier. Réputée pour son infrastructure exceptionnelle, la France dispose de trains à grande vitesse, de nombreux ports maritimes, d'un vaste réseau routier, d'un système de transport public complet et de connexions intermodales fluides. La couverture mobile à haute vitesse est largement répandue, avec la 5G désormais accessible dans de nombreuses grandes et moyennes zones urbaines. En revanche, la France continue de lutter contre des obstacles de longue date pour les investisseurs étrangers, tels que les coûts du travail, les protections du travail, la législation sociale et la complexité administrative. Cependant, la capacité d'innovation du pays, ses capacités de recherche, ses récentes politiques pro-entreprises et ses initiatives gouvernementales en matière de transition écologique sont des atouts convaincants pour les investisseurs. La propriété étrangère d'entreprises en France ne fait face à aucune contrainte légale, sauf pour certains secteurs. Toutefois, les acquisitions d'entreprises domiciliées ou de filiales opérant dans des secteurs stratégiques liés aux intérêts nationaux de la France, à l'ordre public, à la sécurité et à la défense, ou engagées dans la R&D sur des technologies critiques ou à double usage pour ces secteurs, nécessitent une notification préalable, un examen et une approbation du ministre de l'Économie. De plus, le 28 décembre 2023, le gouvernement français a adopté le décret n° 2023-1293 et un arrêté administratif correspondant, élargissant la couverture des règles françaises relatives aux IDE. Les changements notables incluent l'extension du champ de contrôle des acquisitions d'établissements commerciaux non constitués en société en France détenus par des entreprises étrangères, la mise en place d'un seuil permanent de 10% des droits de vote déclencheur pour les investisseurs non membres de l'Union européenne et de l'Espace économique européen dans les entreprises cotées en France, ainsi que l'élargissement des activités couvertes pour inclure l'extraction, le traitement et le recyclage des matières premières critiques, les infrastructures énergétiques, les réseaux de transport, les approvisionnements en eau publics, les réseaux de communication électroniques, la protection de la santé publique, les semi-conducteurs, le stockage des données, l'intelligence artificielle, la robotique et les biotechnologies. Le climat des affaires en France est considéré comme positif, et le pays se classe au 12e rang parmi les 133 économies de l'Indice mondial de l'innovation 2024 et au 62e rang sur 184 pays dans le dernier Indice de liberté économique.

 
 
Investissement Direct Etranger 202020212022
Flux d'IDE entrants (millions USD) 11.35930.88536.413
Stocks d'IDE (millions USD) 952.937944.763896.806
Nombre d'investissements greenfield* 590595614
Value of Greenfield Investments (million USD) 15.85213.95620.238

Source : CNUCED - Dernières données disponibles.

Note : * Les investissements greenfield correspondent à la création de filiales ex-nihilo par la maison mère.

Comparaison internationale de la protection des investisseurs France OCDE Etats-Unis Allemagne
Index de transparence des transactions* 8,0 6,5 7,0 5,0
Index de responsabilité des managers** 3,0 5,3 9,0 5,0
Index de pouvoir des actionnaires*** 6,0 7,3 9,0 5,0

Source : Doing Business - Dernières données disponibles.

Note: *Plus l'index est grand, plus les transactions sont transparentes. **Plus l'index est grand, plus les managers sont personnellement responsables. *** Plus l'index est grand, plus les actionnaires ont le pouvoir de défendre leur droit.

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Pourquoi choisir d'investir en France

Les points forts

La France est l'une des dix premières puissances économiques mondiales et dispose de nombreux atouts pour attirer les investisseurs étrangers :

  • Une situation géographique stratégique située au centre de l'Europe occidentale
  • Un tissu tertiaire (notamment le tourisme) développé, une vaste assise industrielle et de fortes capacités de production agricole
  • Des infrastructures de premier plan et des services publics de qualité
  • Une main-d’œuvre qualifiée et productive (2e pays européen en termes de productivité horaire) et une démographie dynamique
  • Un environnement des affaires favorable aux investissements et un cadre légal relativement stable et transparent
  • Une économie diversifiée et qui regorge d’un large panel d’acteurs allant des grandes multinationales aux start-ups de la high-tech (French tech).
Les points faibles

Les principaux freins de l’économie française pour attirer les IDE sont les suivants :

  • Un taux d'imposition des sociétés parmi les plus élevés du monde
  • Un coût de la main-d'œuvre important
  • La lourdeur des régimes fiscaux et du travail
  • Un taux de chômage élevé qui touche particulièrement les jeunes et les travailleurs âgés
  • Des inégalités en croissance
  • Des dépenses publiques élevées alimentant une dette publique déjà significative
  • Un faible niveau de PME opérant à l’export ou investissant dans l’innovation.
Les mesures mises en place par le gouvernement

De nombreuses réformes ont vu le jour ces dernières années dans le but de redynamiser l’économie nationale et d’attirer les investisseurs étrangers. En voici les principales :

  • Le nombre de formalités administratives pour l’implantation des entreprises étrangères a été réduit.
  • La mise en place d'un programme de crédit d'impôt de 20 milliards EUR (crédit d'impôt compétitivité emploi), la suppression de la taxe de solidarité et la création du crédit impôt recherche et d'incitations pour les jeunes entreprises innovantes.
  • La réforme du code du travail renforçant la formation professionnelle et ajoutant plus de flexibilité dans le marché du travail.
  • La réduction de taux de l'impôt sur les sociétés de 33% à 25%
  • Fiscalité compétitive de la recherche et des régimes d'exonération temporaire pour les jeunes pousses innovantes et les nouvelles entreprises.
  • Les entreprises étrangères ont accès aux mêmes subventions que les entreprises françaises (aides pour l’investissement productif, pour la R&D, à la formation professionnelle, à la création d’emploi, etc.).

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Les opportunités d'investissement

Les secteurs économiques clés
Aérospatiale, automobile, agroalimentaire, pharmaceutique, industrie du luxe et de la mode, micro électrotechnique, logistique, équipement de santé.
Les secteurs à fort potentiel
Biotechnologies, télécommunications, services aux entreprises, techniques de l’information et de la communication, environnement.
Les programmes de privatisation
Électricité, gaz et transport ferroviaire, services postaux. Le gouvernement n'a pas annoncé récemment de plan de privatisation des entreprises publiques restantes mais il a diminué ses participations dans plusieurs sociétés.
Les appels d'offres, les projets et les marchés publics
BOAMP, Bulletin Officiel des Annonces des Marchés Publics
MPF, Marchés publics et projets en France
Tenders Info, Appels d'offres en France
Ted - Marchés publics européens, Opportunités d'affaires dans l'UE
 

Les secteurs où les opportunités d'investissement sont moindres

Les secteurs monopolistiques
Le gouvernement français maintient toujours des monopoles légaux dans les entreprises de services publics : le réseau ferroviaire (SNCF), les transports en commun parisien (RATP), la fabrication et distribution de tabac (Altadis), les centrales nucléaires (EDF), la défense, l'énergie, le transport aérien, l'aérospatiale.
Les secteurs en déclin
Textile, Chaussure
 

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