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Investissement Direct Etranger

Les flux d'IDE vers la République du Congo ont augmenté régulièrement jusqu'au début de la pandémie, mais ils se sont contractés depuis. Comme de nombreux pays de la région, le Congo est riche en pétrole et autres matières premières, ce qui le rend très sensible aux fluctuations des prix mondiaux des ressources naturelles. Selon le Rapport sur l'investissement dans le monde 2023 de la CNUCED, les flux d'IDE vers le Congo sont restés stables à 532 millions USD en 2022, soit nettement moins que la moyenne 2018-2020 de 3,9 milliards USD. Le stock d'IDE en 2022 était estimé à 34 milliards USD, soit l'équivalent d'environ 271,6 % du PIB du pays. La France, la Chine, les Pays-Bas, l'île Maurice et l'Italie sont les principaux investisseurs dans le pays, la Chine étant de plus en plus impliquée dans des projets d'infrastructure tels que le développement des ports, des routes, des chemins de fer et de l'électricité.

Les ressources naturelles du Congo, en particulier le pétrole et le bois, constituent ses principaux atouts. Ces dernières années, l'accent a été mis sur le secteur minier, qui attire un nombre croissant d'investisseurs. Le pays devrait jouer un rôle important en Afrique centrale grâce à la modernisation de ses infrastructures de transport entre Brazzaville et Pointe Noire. Toutefois, l'instabilité politique, l'insuffisance des infrastructures, le coût élevé de la main-d'œuvre et des matières premières et la faible productivité découragent les investisseurs étrangers. Il n'existe pas de lois ou de pratiques discriminatoires à l'égard des investisseurs étrangers au Congo, et les entités privées étrangères et nationales ont le droit de créer des entreprises et de s'engager dans des activités rémunératrices. Dans le secteur pétrolier, les entités étrangères sont tenues de créer des coentreprises avec la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC). Un décret stipule que les entreprises étrangères du secteur des hydrocarbures doivent employer des Congolais à 80 % des postes de direction et à 90 % des postes d'employés. En outre, les entreprises forestières doivent transformer 100 % de leur bois dans le pays et l'exporter sous forme de produits transformés plutôt que sous forme de bois brut. Le Congo est mal classé dans les indices mesurant la perception de la corruption et la liberté économique, ce qui peut poser des problèmes aux investisseurs. Il se classe 158e parmi 180 économies sur l'Indice de perception de la corruption 2023 et 157e sur 184 pays sur le dernier Indice de liberté économique.

 
 
Investissement Direct Etranger 202020212022
Flux d'IDE entrants (millions USD) 4.016532532
Stocks d'IDE (millions USD) 32.96233.49434.026
Nombre d'investissements greenfield* 103
Value of Greenfield Investments (million USD) 1090789

Source : CNUCED - Dernières données disponibles.

Note : * Les investissements greenfield correspondent à la création de filiales ex-nihilo par la maison mère.

Comparaison internationale de la protection des investisseurs Congo-Brazzaville Afrique sub saharienne Etats-Unis Allemagne
Index de transparence des transactions* 7,0 5,5 7,0 5,0
Index de responsabilité des managers** 1,0 3,5 9,0 5,0
Index de pouvoir des actionnaires*** 5,0 5,5 9,0 5,0

Source : Doing Business - Dernières données disponibles.

Note: *Plus l'index est grand, plus les transactions sont transparentes. **Plus l'index est grand, plus les managers sont personnellement responsables. *** Plus l'index est grand, plus les actionnaires ont le pouvoir de défendre leur droit.

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Pourquoi choisir d'investir au Congo-Brazzaville

Les points forts

Parmi les facteurs qui font de la République du Congo une destination attrayante pour les IDE, il y a :

  • des ressources naturelles abondantes (pétrole, minerai de fer, potassium, phosphates, bois)
  • un grand potentiel agricole (sur les dix millions d'hectares de terres fertiles, seuls deux millions sont actuellement cultivés)
  • membre de la Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC), de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC) et de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC)
  • une population peu nombreuse mais fortement urbanisée
  • le fait que le gouvernement s'efforce de diversifier l'économie (dans le but de devenir une économie de marché émergente d'ici 2025) et de développer les infrastructures du pays
  • quatre zones de commerce extérieur (appelées "zones économiques spéciales" - ZES), qui devraient être opérationnelles sous peu
  • aucune restriction ou limitation légale concernant la conversion, le transfert ou le rapatriement des fonds associés à un investissement.
Les points faibles

La République du Congo n'est pas encore une destination attrayante pour les IDE pour plusieurs raisons :

  • des risques politiques et sécuritaires internes périodiques, associés à une mauvaise gouvernance économique et à un manque de diversification économique (forte dépendance aux exportations de pétrole)
  • près de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté et un haut niveau de chômage (10,27% en 2020 selon la Banque mondiale)
  • un approvisionnement irrégulier en électricité et en eau et une infrastructure informatique faible
  • un environnement des affaires globalement médiocre : la ROC a été classée 180e sur 190 pays dans le classement 2020 de la Banque mondiale sur la facilité de faire des affaires (perdant quatre positions par rapport à l'année précédente) et 165e sur 180 pays dans l'indice de perception de la corruption 2020 de Transparency International
  • divers ministères ont une autorité réglementaire sur les différentes industries dans leur domaine de compétence, et les autorités locales peuvent imposer des réglementations ou des exigences supplémentaires difficiles à prévoir
  • risques élevés de corruption et un manque de transparence
Les mesures mises en place par le gouvernement
Le gouvernement de la République du Congo tente d'attirer les investissements étrangers par le biais de diverses initiatives, notamment la création de zones économiques spéciales, l'établissement de l'Agence pour la promotion des investissements (API) et la signature de plusieurs accords bilatéraux d'investissement (par exemple avec les États-Unis, la France, la Chine, l'Allemagne, l'Italie, la République de Corée, la Suisse et le Royaume-Uni).
En outre, si l'on estime qu'un investissement potentiel est en mesure de créer des emplois dans le pays, un traitement fiscal et douanier préférentiel peut être accordé (en soumettant une demande au Comité national des investissements du ministère des finances, qui se réunit chaque année). Les incitations peuvent inclure : une réduction de 50% des frais d'enregistrement des entreprises ; et un amortissement accéléré dans le cadre des structures fiscales générales. Si au moins 25 % des actions d'une société sont détenues par des entités nationales, d'autres incitations peuvent s'appliquer (telles qu'une réduction de l'impôt sur les dividendes à 10 %, des réductions de l'impôt sur les plus-values, des déductions pour les dépenses professionnelles, des loyers réduits, etc.)
Le code du travail congolais exige que le principal dirigeant de toutes les entreprises soit un ressortissant congolais, mais cette exigence a souvent été levée pour les multinationales.

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Les opportunités d'investissement

Les appels d'offres, les projets et les marchés publics
DgMarket, Appels d'offres dans le monde
Tenders Info, Appels d'offres dans le monde
 

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