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La conjoncture économique

Le Brésil est la plus grande économie d'Amérique latine et se classe parmi les dix premiers pays du monde en termes de PIB nominal. Avec une base industrielle diversifiée et des ressources naturelles abondantes, il se classe également parmi les sept premières économies en termes de parité de pouvoir d'achat. Au cours des dernières années, l'économie brésilienne a fait preuve d'une remarquable résilience et a obtenu de meilleurs résultats que prévu en 2024, avec une croissance estimée à 3 %, grâce à une contribution positive de la demande intérieure du secteur privé. Toutefois, la croissance devrait ralentir à 2,2 % en 2025 et 2026 (FMI). La consommation des ménages, qui représente environ deux tiers du PIB, devrait rester le principal moteur de la croissance, soutenue par un marché du travail tendu et des ajustements du salaire minimum qui stimulent les revenus réels. Toutefois, son expansion se ralentira en raison de l'impact différé du resserrement des conditions de prêt.

Les comptes publics restent un point faible pour le Brésil, les dépenses obligatoires représentant 92 % des dépenses totales (Coface). En novembre 2024, le gouvernement a proposé un plan budgétaire prévoyant des réductions de dépenses de 0,6 % du PIB pour 2025-2026 afin d'atteindre les objectifs d'équilibre primaire. Toutefois, les marchés ont jugé ces réductions insuffisantes, ce qui a affaibli le réal brésilien. Une version diluée du plan a été adoptée par le Congrès en décembre 2024. Le FMI a estimé le déficit budgétaire à 8,2 % en 2024 (contre 7,4 % un an plus tôt), avec un déficit primaire de 3,3 milliards d'USD, ce qui est inférieur au déficit maximal autorisé par ses règles budgétaires. Pour 2025, le déficit devrait osciller autour de 8 %. La dette publique brute élevée a suivi une tendance à la hausse ces dernières années, atteignant 87,6 % du PIB en 2024. Cette tendance devrait se poursuivre au cours de la période de prévision, le ratio dette/PIB atteignant 94,7 % en 2026 (FMI). En 2024, l'inflation a atteint 4,83 %, selon les données du gouvernement. En réponse à la hausse des prévisions d'inflation, aux incertitudes budgétaires et à la dépréciation de 27 % du réal brésilien par rapport à l'USD, la banque centrale a repris le resserrement monétaire, terminant l'année avec un taux directeur de 12,25 %, avec une prévision d'une nouvelle augmentation. Pour 2025 et 2026, le FMI prévoit une baisse du taux d'inflation à 3,6 % et 3,1 %, respectivement.

Selon l'IBGE, le taux de chômage annuel était de 6,6 % en 2024, l'indice le plus bas de la série chronologique commencée en 2012. Le taux s'élevait à 5,1 % pour les hommes et à 7,6 % pour les femmes. Selon le niveau d'éducation, les personnes ayant suivi un enseignement secondaire incomplet affichaient le taux de chômage le plus élevé (10,3 %). Parmi les personnes ayant suivi un enseignement supérieur incomplet, le taux était de 6,6 %, soit le double de celui des personnes ayant obtenu un diplôme d'études supérieures (3,3 %). Dans l'ensemble, le pays reste confronté à des problèmes sociaux et présente l'un des niveaux d'inégalité les plus élevés au monde, avec de fortes disparités entre les régions du pays. Bien que le Brésil ait sorti des millions de personnes de la pauvreté au cours des 15 dernières années, 10 % de la population vit toujours dans la pauvreté, tandis que les 5 % les plus riches du pays ont le même revenu que les 95 % restants de la population. Les données de l'IBGE montrent que 8,7 millions de personnes sont sorties de la pauvreté en 2023 et que le taux de pauvreté est passé de 31,6 % à 27,4 % de la population brésilienne totale.

 
Indicateurs de croissance 2023 (E)2024 (E)2025 (E)2026 (E)2027 (E)
PIB (milliards USD) 2.173,672.188,422.307,162.444,942.571,54
PIB (croissance annuelle en %, prix constant) 2,93,02,22,22,4
PIB par habitant (USD) 10.26810.29610.81611.42311.977
Solde des finances publiques (en % du PIB) -7,4-8,2-8,0-7,3-6,2
Endettement de l'Etat (en % du PIB) 84,787,692,094,796,4
Taux d'inflation (%) 4,64,33,63,13,0
Taux de chômage (% de la population active) 8,07,27,27,37,4
Balance des transactions courantes (milliards USD) -21,75-38,25-40,90-44,40-43,85
Balance des transactions courantes (en % du PIB) -1,0-1,7-1,8-1,8-1,7

Source : FMI - World Economic Outlook Database , October 2021

Risque pays

Consultez l'analyse risque pays proposée par la Coface.

 

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Les principaux secteurs économiques

Le Brésil dispose de ressources naturelles abondantes et d’une économie relativement diversifiée. Le pays est le plus grand producteur mondial de café, de canne à sucre et d’oranges, et l'un des plus grands producteurs mondiaux de soja. Avec des forêts couvrant la moitié du pays et la plus grande forêt tropicale du monde, le Brésil est le quatrième exportateur mondial de bois. De plus, le pays abrite le plus grand troupeau de bétail commercial du monde. Il attire également de nombreux groupes multinationaux dans les industries alimentaires et des biocarburants. Toutefois, bien que l’agriculture représente environ 40 % des exportations, elle contribue relativement peu au PIB (6,2 %) et n’emploie que 8 % de la population. Selon l’agence nationale de statistiques IBGE, la récolte 2024 du Brésil a produit 292,7 millions de tonnes de céréales, de légumineuses et d'oléagineux, soit une baisse de 7,2 % par rapport à 2023. De plus, de janvier à novembre 2024, les exportations du secteur agroalimentaire brésilien ont atteint 152,63 milliards USD, représentant 48,9 % des exportations totales du pays. Une baisse de 5,2 % des indices de prix internationaux a été en partie compensée par une hausse de 5,2 % des volumes d’exportation.

Le Brésil est également une grande puissance industrielle et a beaucoup profité de sa richesse en minerais. Le pays est le deuxième exportateur mondial de fer et un producteur majeur d’aluminium. En tant que producteur de pétrole, le Brésil vise à devenir plus indépendant sur le plan énergétique dans un avenir proche, avec des réserves qui pourraient en faire l’un des principaux producteurs mondiaux de pétrole. Par ailleurs, le pays affirme de plus en plus sa position dans les secteurs du textile, de l’aéronautique, de la pharmacie, de l’automobile, de l’acier et de la chimie. De nombreux grands fabricants mondiaux d’automobiles ont installé des usines de production au Brésil. Dans l’ensemble, le secteur industriel contribue à hauteur de 22,3 % au PIB et emploie un cinquième de la population. Selon l’IBGE, la production industrielle a augmenté de 3,3 % en 2023.

Le secteur des services représente 58,9 % du PIB brésilien et emploie 72 % de la population active. Ces dernières années, le pays s’est lancé dans la production de services à forte valeur ajoutée, notamment dans les domaines de l’aéronautique et des télécommunications. Le tourisme a également connu une forte hausse, devenant un segment important du secteur (les revenus du tourisme ont atteint un record de 7,341 milliards USD en 2024, soutenus par les dépenses des touristes étrangers). Bien que le secteur des services ait été le plus touché pendant la pandémie, il a montré une récupération significative, avec une croissance atteignant les niveaux pré-pandémie. La reprise du secteur a été principalement alimentée par les services aux familles, les technologies de l'information et de la communication, les transports, ainsi que par une légère reprise du secteur touristique. Selon les données de l’IBGE, les ventes du commerce de détail ont terminé 2024 avec une augmentation de 4,7 % en glissement annuel, la plus forte hausse depuis 2012.

 
Répartition de l'activité économique par secteur Agriculture Industrie Services
Emploi par secteur (en % de l'emploi total) 8,2 20,2 71,6
Valeur ajoutée (en % du PIB) 6,2 22,3 58,9
Valeur ajoutée (croissance annuelle en %) 15,1 1,6 2,4

Source : Banque Mondiale - Dernières données disponibles.

 
Indicateurs monétaires 20162017201820192020
Real Brésilien (BRL) - Taux de change annuel moyen pour 1 USD 3,493,193,653,905,16

Source : Banque Mondiale - Dernières données disponibles.

 

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Commerce extérieur

Bien que le commerce extérieur ne représente qu'environ 34 % de son PIB (Banque mondiale, dernières données disponibles), le Brésil possède un énorme potentiel économique. Le pays exporte principalement des graines de soja (15,7 %), des huiles de pétrole (12,5 %), des minerais de fer (9 %), du sucre de canne ou de betterave (4,6 %) et du maïs (4 %) ; tandis que ses principales importations sont des huiles de pétrole (11 %), des pièces et accessoires pour tracteurs et véhicules à moteur (3 %), des turboréacteurs (2,6 %) et des automobiles (2,4 % - données Comtrade).

En 2023, les principaux partenaires d'exportation du Brésil étaient la Chine (30,7 %), les États-Unis (11 %), l'Argentine (4,9 %), les Pays-Bas (3,6 %) et le Mexique (2,5 %) ; tandis que les importations provenaient principalement de Chine (22,2 %), des États-Unis (15,9 %), d'Allemagne (5,4 %), d'Argentine (4,9 %) et d'Inde (2,8 % - données Comtrade). Bien qu'il soit la plus grande économie d'Amérique latine et la neuvième au monde, le Brésil reste relativement fermé par rapport à d'autres grandes économies, avec une faible pénétration commerciale et un nombre d'exportateurs relativement faible par rapport à sa population (le nombre absolu d'exportateurs est à peu près le même que celui de la Norvège, un pays d'environ 5 millions d'habitants, comparé aux 200 millions du Brésil). Cependant, le pays met en place des réformes pour améliorer le commerce, telles que la réduction du temps de conformité documentaire pour les exportations et les importations grâce à l'amélioration de son système d'échange de données électroniques. De plus, étant donné que l'UE est le deuxième plus grand partenaire commercial du Brésil, ils travaillent sur un accord de libre-échange dans le cadre des négociations d'accord d'association de l'UE avec les pays du Mercosur. En outre, le bloc cherche également à signer un accord bilatéral avec la Chine dans le cadre d'un plan pour le moderniser et l'ouvrir à d'autres régions.

La balance commerciale du Brésil est structurellement positive, mais elle avait diminué ces dernières années en raison de la baisse des prix des matières premières, de l'augmentation des importations d'énergie et de la baisse de la compétitivité des produits brésiliens. Cependant, le solde positif a augmenté en 2023, atteignant 2,4 % du PIB (contre 0,4 % l'année précédente – données Banque mondiale). Selon les dernières données disponibles de l'OMC, en 2023, le Brésil a importé pour 252,7 milliards USD et exporté pour 339,7 milliards USD de biens (-13,5 % et +1,6 % en glissement annuel), tandis que dans les services, le pays a importé pour 82,8 milliards USD et exporté pour 45,2 milliards USD respectivement (+3,6 % et +12,1 % en glissement annuel). Selon les chiffres préliminaires du gouvernement, l'excédent commercial du Brésil a diminué de près de 25 % en 2024, atteignant 74,6 milliards USD, en raison de la hausse des importations. Malgré la baisse de 24,6 % par rapport à 2023, il reste le deuxième excédent le plus important depuis le début des enregistrements en 1989.

 
Valeurs du commerce extérieur 20192020202120222023
Importations de biens (millions USD) 193.162166.336234.690292.245252.710
Exportations de biens (millions USD) 221.127209.180280.815334.136339.696
Importations de services (millions USD) 71.51452.17158.43979.90982.792
Exportations de services (millions USD) 33.03327.51431.48240.29145.195

Source : Organisation mondiale du commerce (OMC) ; dernières données disponibles

Indicateurs du commerce extérieur 20192020202120222023
Commerce extérieur (en % du PIB) 28,932,337,738,833,9
Balance commerciale (hors services) (millions USD) 29.56735.66442.31251.52292.275
Balance commerciale (services inclus) (millions USD) -8.91411.00715.35511.90452.176
Importations de biens et services (croissance annuelle en %) 1,3-9,513,81,0-1,2
Exportations des biens et services (croissance annuelle en %) -2,6-2,34,45,71,0
Importations de biens et services (en % du PIB) 14,815,818,519,215,7
Exportations des biens et services (en % du PIB) 14,116,519,119,618,1

Source : Banque mondiale ; dernières données disponibles

Prévisions du commerce extérieur 20242025 (e)2026 (e)2027 (e)2028 (e)
Volume des exportations de biens et services (variation annuelle en %) 2,94,93,43,43,4
Volume des importations de biens et services (variation annuelle en %) 3,31,51,81,51,4

Source : IMF, World Economic Outlook ; Latest available data

Note : (e) Donnée estimée

 
La coopération économique internationale
Le Brésil est membre des organisations économiques internationales suivantes : FMI, Mercosur, CCI, G-15, G-20, G-24, G-77, Association latino-américaine d'intégration (LAIA), OMC, entre autres. Pour la liste complète des organisations économiques et autres organisations internationales auxquelles participe le Brésil, cliquez ici. L'appartenance du Brésil à une organisation internationale est également indiquée ici.
Free Trade Agreements
La liste complète et actualisée des accords de libre-échange signés par le Brésil peut être consultée ici.
 

Principaux pays partenaires

Principaux clients
(% des exportations)
2023
Chine 30,7%
Etats-Unis 11,0%
Argentine 4,9%
Pays-Bas 3,6%
Mexique 2,5%
Voir plus de pays 47,2%
Principaux fournisseurs
(% des importations)
2023
Chine 22,2%
Etats-Unis 15,9%
Allemagne 5,4%
Argentine 4,9%
Inde 2,8%
Voir plus de pays 48,8%

Source : Comtrade, dernières données disponibles

 

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Le contexte politique

Les chefs de gouvernement
Président : Luiz Inácio LULA da Silva (depuis le 1er janvier 2023) - le président est à la fois Chef de l'État et Chef du Gouvernement.
Les prochaines élections
Présidentielles : Octobre 2026
Sénat fédéral (pour les deux tiers des sièges du Sénat) et Chambre des Députés : Octobre 2026
Le contexte politique actuel
Après avoir approuvé en 2023 une réforme fiscale historique visant à fusionner cinq taxes en une seule taxe sur la consommation avec des taux fédéraux et régionaux, le gouvernement de Lula s'est concentré en 2024 sur la mise en œuvre de la réforme. Les principales étapes ont consisté à fixer les taux d'imposition et à former un comité chargé de gérer les parts d'impôt de l'État et des municipalités. Toutefois, la réforme de l'impôt sur le revenu, qui vise à réduire les inégalités, a été reportée à 2025 en raison du raccourcissement de l'année parlementaire dû aux élections municipales d'octobre 2024. Un paquet d'ajustement budgétaire annoncé en novembre 2024 incluait cette réforme.
Pour faire passer les réformes, le gouvernement doit s'assurer du soutien des centristes, ce qui nécessite souvent des compromis politiques. Fin 2024, la Cour suprême a invalidé certains amendements parlementaires pour manque de transparence, ce qui a compliqué l'avancement du programme économique. Malgré la faible performance du Parti des travailleurs (PT) aux élections municipales, Lula reste populaire grâce à sa base solide.
Les prochaines élections générales sont prévues pour octobre 2026. Bolsonaro, empêché de se présenter jusqu'en 2030 pour avoir porté atteinte au mode de scrutin brésilien, s'est engagé à reprendre le pouvoir.
Sur le plan extérieur, le Brésil a maintenu des liens pragmatiques avec l'Argentine malgré des divergences idéologiques avec le gouvernement de Javier Milei. Les relations avec le Venezuela se sont détériorées après que le Brésil a rejeté les résultats de l'élection présidentielle de juillet 2024 et s'est opposé à l'adhésion du pays aux BRICS lors du sommet d'octobre. Lula a soutenu la création d'une monnaie alternative des BRICS pour les échanges commerciaux. En outre, après 25 ans de négociations, le Mercosur et l'UE ont annoncé un accord de libre-échange en décembre 2024, réduisant les droits de douane à l'exportation entre les deux blocs.
Les principaux partis politiques
Environ une vingtaine de partis politiques sont représentés au Congrès national brésilien. Les partis ont tendance à se regrouper pour former des gouvernements de coalition. Cependant, les politiciens changent souvent de parti, ce qui a conduit à une discipline partisane faible.

Les principaux partis par nombre de sièges au Congrès sont les suivants :

- Parti social-libéral (PSL) : d'extrême droite, conservateur, nationaliste, militariste, libéral, anticommuniste, anti-féministe, anti-LGBTQI+, populiste.
- Parti des travailleurs (PT) : centre-gauche, social-démocrate. Parti avec le plus grand nombre de représentants élus dans tout le pays depuis 2003.
- Parti libéral (PL) : autrefois connu sous le nom de Parti de la République (PR). Centre-droit à droite, libéral, conservateur, démocratie chrétienne.
- Parti progressiste (PP) : droite, nationaliste, conservateur.
- Parti social-démocrate (PSD) : parti large, centriste, libéral, démocratie chrétienne.
- Parti du mouvement démocratique (MDB) : parti large, centriste, libéral, conservateur.
- Parti de la social-démocratie brésilienne (PSDB) : centre, social-démocrate, libéral, conservateur.
- Parti socialiste brésilien (PSB) : centre-gauche à gauche, social-démocrate, nationalisme économique, interventionnisme étatique.
- Républicains : droite, conservateur, démocratie chrétienne.
- Parti démocratique du travail (PDT) : centre-gauche, social-démocrate, syndicalisme.
- Solidarité (SDD) : gauche, social-démocrate, syndicalisme.
- Podemos (PODE) : centre-droit à droite, nationaliste, populiste.
- Parti socialisme et liberté (PSOL) : gauche à extrême-gauche, social-démocrate, anticapitaliste, écologiste.
- Avançons (Avante) : centre, Troisième Voie, populisme.
- Nouveau parti (NOVO) : centre-droit à droite, libéralisme.
- Parti communiste du Brésil (PCdoB) : gauche, communisme, marxisme-léninisme.
- Citoyenneté (PSDB-Cidadania) : centre à centre-gauche, libéralisme social, Troisième Voie.
- Patriote (Patriota) : droite à extrême-droite, conservatisme social, libéralisme économique, militarisme.
- Parti vert (PV) : centre à centre-gauche, social-démocrate, écologiste, politique verte.  En 2023, il a fusionné avec le Parti travailliste brésilien pour former le Parti du renouveau démocratique (PRD).
- Réseau de durabilité (REDE) : centre à centre-gauche, politique verte, progressisme, écologisme.
- L'Union brésilienne (União Brasil) : libéral-conservateur, formé par la fusion des Démocrates (DEM) et du Parti social-libéral (PSL).

Lors des dernières élections, la Fédération Brésil de l'Espoir (FE Brasil), un groupe électoral et parlementaire formé par le Parti des Travailleurs (PT), le Parti Communiste du Brésil (PCdoB) et le Parti Vert (PV), a obtenu la majorité des sièges.
Le pouvoir exécutif
Le Président est à la fois le Chef de l'État et le Chef du Gouvernement. Il ou elle détient le pouvoir exécutif et nomme le Conseil des Ministres. Le Président et le Vice-président sont élus par suffrage universel pour un mandat de quatre ans, avec la possibilité d'être réélus pour un second mandat consécutif.
Le pouvoir législatif
Le pouvoir législatif est bicaméral. Le Congrès national se compose de deux chambres : le Sénat (chambre haute) et la Chambre des députés (chambre basse). Le Sénat est composé de 81 membres (trois membres pour chacun des 26 États et du District fédéral de Brasília), élus selon un mode de scrutin majoritaire pour des mandats de huit ans, avec un tiers et deux tiers des membres élus alternativement tous les quatre ans. La Chambre des députés se compose de 513 membres, les sièges étant attribués selon une représentation proportionnelle, élus tous les quatre ans pour un mandat de quatre ans. Il existe également des législatures et des administrations au niveau des États dans chacun des 26 États du Brésil et dans le District fédéral.
 

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