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Investissement Direct Etranger

L'économie belge se caractérise traditionnellement par des investissements directs étrangers (IDE) élevés. Selon le Rapport sur l'investissement dans le monde 2022 publié par la CNUCED, les entrées d'IDE ont considérablement augmenté pour atteindre 11.5 milliards USD en 2021 (contre 6.8 milliards USD un an plus tôt), malgré la volatilité due à la pandémie de COVID-19. En 2022 le pays a enregistré les flux IDE négatifs estimés à -1.7 milliards USD, alors que les stocks d'IDE ont légèrement diminué pour s'établir à presque 524 milliards USD, contre 555 milliards USD l'année précédente. Les principaux pays investisseurs restent la France, les États-Unis, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie (par pays investisseur final - données OCDE). Les investissements continuent d'être principalement orientés vers les activités financières et d'assurance, la fabrication, les services professionnels, scientifiques et techniques et les activités de services administratifs et de soutien. Selon les dernières données de l'OCDE, les entrées d'IDE atteintes au premier semestre 2022 ont été négatives de 7,8 milliards USD, une tendance similaire à celle enregistrée à la même période un an plus tôt (-7,5 milliards USD).

L'attractivité de la Belgique en matière d'investissement s'explique par sa position géographique stratégique au carrefour des principaux marchés européens, la qualité des infrastructures de transport, de logistique et de télécommunications, son commerce spécialisé dans les produits semi-transformés et semi-finis, une main-d'œuvre multilingue et qualifiée et des niveaux élevés de pouvoir d'achat. La stabilité de la société, la qualité de la main-d'œuvre et des infrastructures attirent les projets. Il n'y a actuellement aucune limite à la propriété ou au contrôle étranger en Belgique et il n'y a pas de distinction entre les sociétés belges et étrangères. Cependant, en juin 2022, le gouvernement s'est mis d'accord sur le texte d'un accord de coopération mettant en place un mécanisme de filtrage unique et uniforme à appliquer aux investissements directs étrangers en Belgique (conformément au règlement UE 2019/452). La loi introduirait un mécanisme de filtrage ex ante pour les investisseurs non européens ayant l'intention d'investir dans un certain nombre de secteurs stratégiques (dont la santé, l'énergie, les transports, l'intelligence artificielle, l'industrie aérospatiale, les médias, etc.). Enfin, la Belgique se classe 18ème sur 82 pays en termes d'environnement des affaires dans le dernier classement Economist Business Environment ; enregistrant la même position dans l'indice de perception de la corruption.

 
 
Investissement Direct Etranger 202020212022
Flux d'IDE entrants (millions USD) 6.80511.587-1.710
Stocks d'IDE (millions USD) 604.255555.736523.855
Nombre d'investissements greenfield* 215271281
Value of Greenfield Investments (million USD) 5.0177.5777.288

Source : CNUCED - Dernières données disponibles.

Note : * Les investissements greenfield correspondent à la création de filiales ex-nihilo par la maison mère.

Comparaison internationale de la protection des investisseurs Belgique OCDE Etats-Unis Allemagne
Index de transparence des transactions* 8,0 6,5 7,0 5,0
Index de responsabilité des managers** 6,0 5,3 9,0 5,0
Index de pouvoir des actionnaires*** 7,0 7,3 9,0 5,0

Source : Doing Business - Dernières données disponibles.

Note: *Plus l'index est grand, plus les transactions sont transparentes. **Plus l'index est grand, plus les managers sont personnellement responsables. *** Plus l'index est grand, plus les actionnaires ont le pouvoir de défendre leur droit.

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Pourquoi choisir d'investir en Belgique

Les points forts

Les points forts de la Belgique sont :

  • Une main-d'œuvre disposant d'une formation académique supérieure, productive, polyglotte et flexible ;
  • Des infrastructures de qualité pour les entreprises, la logistique, et les télécommunications (avec notamment le deuxième port européen, Anvers) ;
  • La position stratégique du pays au cœur de l'Europe, au carrefour des plus importants marchés européens ;
  • Une tradition d'ouverture au commerce international ;
  • Des entreprises spécialisées dans la fourniture de biens intermédiaires et semi-finis ;
  • Un fort pouvoir d'achat ;
  • Une bonne qualité de vie.
Les points faibles

Les points faibles de la Belgique sont :

  • Le coût élevé des salaires ;
  • Le taux élevé d'imposition sur les entreprises ;
  • Les procédures de licenciement complexes ;
  • Une dépendance à la situation économique de la zone euro ;
  • Les consommateurs multilingues obligent à porter beaucoup d’attention à l'étiquetage et à la stratégie marketing ;
  • Le haut niveau de dette publique ;
  • La tension entre la Flandre et la Wallonie.
Les mesures mises en place par le gouvernement
Les incitations à l'investissement et les subventions sont généralement gérées séparément par les trois régions belges de Bruxelles, Flandre et Wallonie. Dans leurs politiques d'investissement, les gouvernements régionaux mettent l'accent sur la promotion de l'innovation, la recherche et le développement, les économies d'énergie, la protection de l'environnement, les exportations et, surtout, l'emploi. En général, toutes les incitations régionales et nationales sont disponibles pour les investisseurs étrangers et nationaux aux mêmes conditions.
Les sociétés qui investissent en Belgique peuvent bénéficier de diverses réductions et exonérations fiscales :

  • une exonération de 85 % du revenu net pour les revenus issus de l'innovation : brevets, logiciels protégés par le droit d'auteur, droits d'obtentions végétales. Cela signifie que les entreprises qui mènent leurs propres activités de R&D peuvent bénéficier d'une déduction fiscale allant jusqu'à 85 % des bénéfices futurs générés par les droits de propriété intellectuelle (ce qui donne un taux d'imposition effectif de 5,1 % sur les bénéfices admissibles).
  • déduction pour investissement dans de nouveaux actifs
  • une exonération de l'impôt fédéral pour un certain nombre de subventions accordées par les Régions
  • une exonération d'impôt de 80 % sur les salaires liés à l'emploi de chercheurs qualifiés. Pour bénéficier de cette exonération, le projet de R&D doit être déclaré et approuvé par l'Administration fédérale publique de la politique scientifique (Belspo).


Pour plus d'informations, consultez le site Web Business.Belgium.

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Les opportunités d'investissement

Les secteurs économiques clés
  • Produits alimentaires : les produits alimentaires font partie du secteur le plus important de l'économie. Les plus grands groupes internationaux d'alimentation sont actifs en Belgique (Danone, InBev, Coca-Cola, Kraft Foods Belgium, Nestlé, Materne, Ferrero, etc.).
  • Biotechnologie : quelque 140 sociétés sont actives dans le domaine de la biotechnologie en Belgique. Les universités et les centres de recherche ont tissé des liens étroits avec les acteurs économiques pour développer ce secteur tourné vers l'avenir.
  • Le marché immobilier : Bruxelles est un lieu stratégique, avec un marché de l'immobilier attractif et une forte présence des organismes décisionnels européens, ce qui en fait le siège idéal pour les grandes entreprises. Des centaines de multinationales, principalement américaines et japonaises, ont leur siège européen en Belgique.
  • Transports et logistique : la Belgique est l'endroit idéal pour disposer d'une base logistique ou d'un centre de distribution pour l'Europe continentale. Les infrastructures, le savoir-faire et les installations technologiques font de la Belgique une tête de pont pour la conquête des marchés européens.
  • Automobile : Au cours des vingt dernières années, la Belgique a contribué à la production d'un million de véhicules par an en moyenne, la plupart destinés à l'exportation. La Belgique est un acteur clé dans le domaine de l'assemblage auto. Avec des usines comme Opel Anvers, Ford Genk, Audi Forest/Bruxelles, Volvo Europa, Van Hool (bus) et Truco, la Belgique est très présente sur le marché de la production.
  • Le secteur des technologies de l'information et de la communication est dynamique en Belgique, notamment grâce à la qualité des infrastructures de télécommunication.
  • Aérospatiale : l'industrie belge joue un rôle clé dans le secteur de l'aérospatiale. De nombreux avions portent la marque du savoir-faire belge : Airbus, Boeing, le F-16, Le Rafale, le Falcon 7X, les programmes spatiaux Ariane 4 et 5, les satellites d'observation de la terre SPOT, pour n'en nommer que quelques-uns. Dans son programme de développement économique, la Région wallonne fait spécifiquement la promotion de la compétitivité dans l'industrie aérospatiale.
Les secteurs à fort potentiel
Le secteur des services a connu une croissance significative. Le pays est passé d'une production lourde à la fabrication de produits finis plutôt que de l'acier, des textiles et des matières premières. La Belgique importe les marchandises de base ou intermédiaires, y ajoute de la valeur grâce à un système de production avancé puis réexporte les produits finis. À l'exception de ce qui reste de ses réserves de charbon, la Belgique ne dispose pas de ressources naturelles significatives. Le secteur des énergies renouvelables se développe en tenant compte des objectifs fixés par l'Union européenne, mais reste sous-développé.
Les programmes de privatisation
Pour le moment, la Belgique n'a pas de privatisation programmée, bien que des discussions soient en cours sur une éventuelle privatisation de la banque publique Belfius et de la participation du gouvernement dans l'opérateur de télécommunications Proximus. Malgré les appels à l'ouverture du secteur ferroviaire belge aux entreprises privées, le gouvernement a annoncé en septembre 2020 que la SNCB restera le seul opérateur ferroviaire pendant les dix prochaines années.
Les appels d'offres, les projets et les marchés publics
EBP, Marchés publics et projets en Belgique
Tenders Info, Appels d'offres en Belgique
TED - Marchés publics européens, Appels d'offres européens
 

Les secteurs où les opportunités d'investissement sont moindres

Les secteurs monopolistiques
Loterie, la poste (Bpost, qui n'est pas officiellement un monopole, mais dont la trop grande importance par rapport aux acteurs privés a été soulignée par la Commission Européenne).
Les secteurs en déclin
Construction, acier, énergie nucléaire.
 

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