Le consommateur
- Le profil du consommateur
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Avec un PIB par habitant de 4 130 dollars US (FMI, 2021), le consommateur arménien est le plus pauvre du Caucase. Le consommateur moyen est âgé de 36,6 ans (CIA World Factbook, 2020), ce qui place les Arméniens entre Saint-Kitts-et-Nevis et Curaçao. Cependant, la population décline (selon les dernières données disponibles de la CIA, un solde naturel de -0,25% combiné à un solde migratoire de 1,7 migrants pour 1 000 habitants en 2019 d'après les Nations Unies) et la part des jeunes sur la pyramide des âges est plus faible que dans la plupart des pays voisins (les personnes âgées de 0 à 24 ans représentent 30,27% de la population - CIA World Factbook, 2020 est.). Le taux d’urbanisation (63,2% en 2019 - Banque mondiale, dernières données disponibles) est supérieur aux autres pays du Caucase, mais cependant plus faible que ceux de l’Iran et de la Turquie.
Alors que la population locale a un faible pouvoir d’achat, les membres de la diaspora arménienne, qui vivent en Europe et aux États-Unis, visitent régulièrement le pays et contribuent aux ventes de détail, principalement en achetant des produits traditionnels comme les tapis, le vin et les bijoux. - Le comportement de consommation
- Après des décennies de politique de prix administrés pendant la période de l’Union Soviétique, les Arméniens sont confrontés aux réalités d’une économie de marché. Les consommateurs arméniens sont très sensibles aux prix mais ils sont aussi soucieux de pouvoir choisir entre différents produits. Les marques et les biens étrangers les attirent beaucoup. Près d’un tiers des habitants de l’Arménie vivent sous le seuil de pauvreté. De plus, les dépenses alimentaires constituent une part importante de la consommation privée puisque les salaires sont relativement faibles (en moyenne 19 377 AMD par mois, soit 36,7 USD en 2019 - Comité des statistiques de la République d'Arménie, dernières données disponibles). Le nouveau code des impôts, qui est entré en vigueur en janvier 2018, a introduit des taxes d’accise sur le carburant, le tabac et l’alcool, ainsi qu’un taux d’impôt sur le revenu plus élevé. Cette réforme pourrait avoir un impact sur les dépenses des consommateurs au cours de l’année et a déjà suscité une réaction violente des consommateurs.
- Les associations de consommateurs
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Association nationale arménienne des consommateurs