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Le consommateur

Le profil du consommateur
La population en Algérie est relativement jeune, même si la part des personnes âgées augmente. L'âge médian est de 28.9 ans, en hausse d'environ 3 ans par rapport à il y a 10 ans (CIA). Il y a 31% de personnes de moins de 15 ans, 62% entre 15 et 64 ans, et 7% âgés de 65 ans et plus (ONU, 2022). Le taux de croissance démographique en 2022 est de 1,34% (CIA). En moyenne, il y a entre 4,5 et 5 personnes par ménage selon les estimations, un chiffre relativement élevé (Conjoncture DZ). Les femmes représentent 49,5% et les hommes 50.5% de la population. 74,8% des Algériens vivent en zone urbaine en 2022. La partie nord, proche du littoral, est plus dense que le centre et le sud du pays. Les villes principales sont Alger, Oran, Constantine et Annaba. Le niveau d'éducation en Algérie était estimé comme l'un des plus mauvais dans le monde selon l'OCDE mais il s’est récemment amélioré. Selon les données officielles, il y avait 7,94% d'analphabètes en 2021. Moins de 40% des adultes âgés de 25 ans et plus ont réussi l'école secondaire (PNUD, 2015-2019). Cependant, le nombre d'étudiants inscrit en cycle universitaire augmente.
Le pouvoir d'achat
Le PIB par habitant PPA en Algérie est d'environ 11.324,2 USD, un niveau relativement bas (2020, Banque mondiale). Le salaire mensuel moyen est estimé à 40.000 dinars. Les dernières données disponibles sur la consommation privée publiées par CEIC Data montrent une diminution de 6,4% d'une année sur l'autre à la fin de 2020. L'indice de Gini sur les inégalités de revenus est de 27,6, un chiffre à prendre avec prudence car il date de 2011 (Banque mondiale, dernières données disponibles). Bien que les inégalités avaient auparavant diminué, elles se creusent à nouveau. Avec un indice d'écart entre les sexes estimé à 0,633, l’Algérie se situe à la 136ème position sur 156 pays (WEF, 2021).
Le comportement de consommation
En Algérie, il est difficile de dire que le pays est une société de consommation. Généralement, la consommation est déterminée par le prix, étant donné que l'organisation des dépenses est importante. Les achats sont souvent réalisés auprès de petits détaillants, même si les supermarchés se développent. Toutefois dans les grandes villes on peut trouver des centres commerciaux. Depuis la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine, l'inflation et les pénuries alimentaires ont eu un impact négatif sur la confiance des consommateurs. Le commerce en ligne se développe, surtout depuis la pandémie de Covid-19, et les consommateurs sont de plus en plus attirés par des moyens d'achat plus simple et plus rapide. Toutefois, les paiements en ligne sont encore délaissés au profit des paiements en liquide réalisés après la commande. En règle générale, les consommateurs sont ouverts aux produits internationaux. Cependant, le gouvernement a lancé une campagne pour promouvoir les produits locaux.

En termes de fidélité, même si l'image de marque peut être un important déterminant d'achat, les consommateurs sont prêts à aller ailleurs si le prix est plus juste. Environ 60% de la population a internet et est active sur les réseaux sociaux (Data Reportal, 2022). Cependant, les décisions d'achat sur les réseaux ne sont pas aussi développées qu'en Europe ou aux Etats-Unis.

L'agriculture biologique et non intensive attire une infime partie de la population. Les habitudes alimentaires se modifient pour aller vers une alimentation plus riche en graisse animale et en sucre. Le marché de l'occasion est très répandu, à la fois pour le prêt à porter mais aussi pour l'ameublement et les véhicules. L'économie collaborative se développe, notamment avec Airbnb et des sites de covoiturage.

Le recours au crédit à la consommation
Les paiements en Algérie se font majoritairement en liquide, cependant, l'utilisation des cartes de débit se développe. Les crédits aux ménages ont augmenté de 11% entre 2011 et 2018, grâce à une loi autorisant les crédits à la consommation. Les crédits aux ménages ont atteint 716,4 milliards de dinars en juin 2018. La majorité des crédits aux ménages concernent des prêts hypothécaires (pour le logement), mais les crédits à la consommation se développent. Ils servent principalement à l'achat d'éléctroménager, de mobilier et d'automobiles. Les crédits à la consommation devraient continuer à croître en Algérie grâce à la nouvelle loi autorisant ces derniers. Les banques capitalistes et islamistes offrent ces crédits. Cependant, la réglementation est stricte, et ne concerne que les biens produits par une entreprise exerçant son activité de production en Algérie.
Les secteurs de consommation porteurs
Tabac, soins des cheveux, soins de la bouche, beauté, soins solaires, produits spécifiques pour enfants et nourrissons, parfum, lave-vaisselle, internet, vêtements pour homme, jeux vidéos, industrie agro-alimentaire.
Les associations de consommateurs
Ministère du Commerce , Liste des associations de protection de consommateurs
 

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Importation et distribution

Les procédures d'importation
Les formalités de dédouanement en Algérie s'articulent autour de deux points :

  1. le dossier de dédouanement qui doit comporter : la facture domiciliée auprès d'une banque agréée en Algérie ; la copie du registre du commerce de droit Algérien ; la copie de la carte fiscale délivrée par les services fiscaux territorialement compétents ; tout autre document exigible comme formalité administrative particulière, ou pour le bénéfice d’ un avantage fiscal lié à un régime préférentiel.
  2. la procédure de dédouanement.

Pour en savoir plus les procédures d'importations, consulter le site du Minsitère de commerce et de la promotion des exportations.

Les procédures spécifiques à l'importation
Il est interdit d'importer des armes à feu, des explosifs, des médicaments, certains produits pharmaceutiques (environ 260 au total), certaines catégories de matériel médical simple et tout type de matériel d'occasion. L'importation de produits à base de porc est également interdite pour des raisons religieuses. Les distributeurs doivent obtenir une autorisation du ministère de la Santé pour importer et vendre des médicaments. Les produits alimentaires entrant dans le pays doivent avoir au moins 80% de leur durée de conservation.

 Consultez le site web de la Douane algérienne dédié à ces questions pour plus d'informations.
Les réseaux de distribution
L'Algérie est le 4ème plus grand marché de l'épicerie de détail en Afrique et le deuxième en Afrique du Nord (Trendtype). Bien que le marché de la distribution a longtemps été dominé par les entreprises publiques, les magasins traditionnels ont désormais pris le relais en Algérie, avec un réseau relativement développé, principalement pour la vente en gros et la vente au détail. Malgré une urbanisation croissante, les épiceries traditionnelles restent le canal de distribution le plus populaire.

Les entreprises privées contrôlent le marché de la distribution à 95% (avec une forte participation des investissements européens), et les épiceries ainsi que les petits supermarchés sont répartis sur l'ensemble du territoire algérien. Selon les estimations de Numidis, la branche de vente au détail et distribution de Cevital - le groupe privé le plus important -, les réseaux de distribution modernes ne représentent que 3% des ventes annuelles. Le secteur moderne de l'alimentation au détail est très fragmenté. Parmi les détaillants internationaux, seule la chaîne française Carrefour est présente.

En raison de la pandémie de Covid-19, les détaillants alimentaires modernes se sont concentrés sur le développement de supermarchés et de supérettes, généralement situés dans des quartiers très peuplés. La pandémie a également accéléré la performance du commerce électronique (Euromonitor).
Les acteurs de la distribution
Le secteur de la distribution en Algérie est très fragmenté, dominé par une multitude de petites épiceries indépendantes et de vendeurs informels, difficiles à recenser. L'Algérie a un système de distribution qui se répartit entre les entreprises publiques et privées. Les entreprises étatiques vendent essentiellement des denrées alimentaires en gros, des produits pharmaceutiques et des matériaux industriels importés, bien que certaines entreprises privées soient également actives dans ces secteurs. En termes de commerce de détail, la plupart des distributeurs sont des entreprises privées, à savoir les commerçants informels dans les petits commerces.
Numidis, connu en Algérie sous la marque UNO, est un détaillant national, filiale du groupe algérien Cevital, le plus gros groupe privé en Algérie agissant dans le secteur de l'agro-alimentaire, la distribution, l'industrie et les services. Il y a aujourd'hui 23 magasins UNO dans le pays : 5 hypermarchés, 1 supermarché, 16 aires de services, 1 échoppe (Cevital, dernières données disponibles). En raison du volume élevé de points de vente modernes indépendants, Numidis détient une part de marché relativement faible (Euromonitor, 2021).

Selon les dernières données disponibles du registre algérien du commerce, en 2016 il y avait 1 415 commerces de détail dans le pays en 2016, 38 hypermarchés et 232 supermarchés.
Les organismes de la vente au détail
Ministère Algérien du Commerce

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Gérer une entreprise

Types d'entreprise

La société à responsabilité limitée (SARL)
Nombre de partenaires et d'associés : De 2 à 20 associés (1 actionnaire et 1 administrateur). Le maximum de détention par des étrangers est désormais de 100% excepté les sociétés de négoce (importation pour la revente en l'état) et les sociétés relevant des industries militaires, pharmaceutiques, énergies et mines, et transports, qui elles restent assujetties à la règle des 51/49% (51 algérien-s et 49 étranger-s).
Capital minimum et/ou maximum : 100 000 DZD divisés en actions (1 000 DZD par action) minimum entièrement souscrit et libéré.
Responsabilité des associés : La responsabilité est limitée au montant des apports.
La Société par Actions (SPA)
Nombre de partenaires et d'associés : Minimum 7 actionnaires. Le maximum de détention par des étrangers est désormais de 100% excepté les sociétés de négoce (importation pour la revente en l'état) et les sociétés relevant des industries militaires, pharmaceutiques, énergies et mines, et transports, qui elles restent assujetties à la règle des 51/49% (51 algérien-s et 49 étranger-s).
Capital minimum et/ou maximum : 1 million DZD entièrement payés / 5 millions DZD en cas d'appel public a l'épargne.
Responsabilité des associés : Leur responsabilité est limitée au montant des apports.
La société en nom collectif (SNC)
Nombre de partenaires et d'associés : Minimum 2 associés.
Capital minimum et/ou maximum : Pas de capital minimum requis.
Responsabilité des associés : Leur responsabilité est solidaire et indéfinie.
La société en commandite simple
Nombre de partenaires et d'associés : Minimum 2 associés. Il y a deux types d'associés, les commandités et les commanditaires. Il doit y avoir un minimum de chaque catégorie d'associé.
Capital minimum et/ou maximum : Pas de capital minimum requis.
Responsabilité des associés : La responsabilité des commandités est indéfinie et solidaire. La responsabilité des commanditaires est limitée au montant des apports.
La société en commandite par actions
Nombre de partenaires et d'associés : Minimum 2 associés. Il y a deux types d'associés, les commandités et les commanditaires. Les comanditaires (au moins 3) ont le même statut que les actionnaires d'une société par actions.
Capital minimum et/ou maximum : 1 million DZD entièrement payés.
Responsabilité des associés : La responsabilité des commandités est indéfinie et solidaire. La responsabilité des commanditaires est limitée au montant des apports.
 
Créer une entreprise Algérie Middle East & North Africa
Procédures (nombre) 12,0 6,3
Temps (jours) 18,0 19,5

Source : Doing Business - Dernières données disponibles.

 

Le coût du travail

Le salaire minimum
Le salaire national minimum garanti (SNMG) est de 20 000 DZD par mois (en vigueur à compter du 1er juin 2020; source officielle du gouvernement)
Le salaire moyen
Le salaire brut mensuel moyen est d’environ 41.800 DZD en 2019 selon l'Office National des Statistiques (derniéres données disponibles). Il est estimé à environ 41.000 DZD (205 EUR) en 2020 (Dzair Daily).
L'Organisation Internationale du Travail (OIT) ne fournit aucune donnée pour l'Algérie.
Les cotisations sociales
Les contributions sociales payées par l'employeur: 26% du salaire brut est payé par l'employeur sous forme de cotisation mensuelle (tandis que le salarié contribue 9%).
Les contributions sociales payées par l'employé: 9% de taxe mensuelle retenue à la source.
 

La propriété intellectuelle

Les organismes nationaux compétents
Les brevets, marques et copyright sont protégés en Algérie. Pour les brevets, il faut se renseigner auprès de l'Institut National Algérien de Propriété Industrielle (INAPI). Concernant les marques, la demande doit être faite auprès du Centre National du Registre du Commerce (CNCR).
Les organismes régionaux compétents
Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI)
Les accords internationaux
Membre de l'OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle)
Signataire de la Convention de Paris sur la protection de la propriété intellectuelle
 

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Les taux standards

Les taxes à la consommation

La nature de la taxe
Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
Le taux standard
19%
Le taux réduit
Un taux spécial réduit de 9 % s'applique aux ventes d'électricité et de gaz naturel pour une consommation inférieure à 250 kWh et 2 500 unités thermiques par trimestre : les ventes d'électricité et de gaz naturel pour une consommation inférieure à 250 kWh et 2 500 unités thermiques par trimestre ; les ventes de fioul lourd, de butane, de propane et de leurs mélanges en GPL-C ; les opérations de prêt sur gage avec les ménages ; les ventes de billets de cinéma ; les opérations de chantiers maritimes et aériens ; les services liés au tourisme, y compris les hôtels, les spas, la restauration classée, les voyages et la location de véhicules touristiques (jusqu'au 31 décembre 2024) ; les déchets récupérables et les produits issus de la transformation du poisson tilapia ; et les ventes de déchets recyclables tels que l'aluminium, le fer, le bois, le verre, le carton, le plastique, le papier, le caoutchouc, les pneus usagés, les moteurs, les boîtes de vitesse, les huiles lubrifiantes, les huiles alimentaires, les graisses et les batteries au plomb.

L'acquisition de produits, de biens et de services bénéficiant déjà d'un régime d'exemption ou de franchise de TVA est détaxée.
Les autres taxes à la consommation
Les importations sont soumises à des droits de douane dont les taux sont les suivants : franchise, 5 %, 15 %, 30 % ou 60 %.

Les produits du tabac sont soumis à une taxe d'accise fixée au taux de 5 % à partir de 2022. L'article 72 de la loi FL2024 augmente le taux sur les produits du tabac de 37 DZD à 50 DZD, soit une augmentation de 35 % de l'ATTP par paquet ou boîte. Afin d'encourager les fabricants de tabac à s'approvisionner sur le marché intérieur, l'article 86 porte la contribution de solidarité de 2 % à 5 % sur les matières premières et les intrants utilisés dans la production de tabac. L'article 10 modifie l'article 150 bis de la DTC, en adaptant la taxe complémentaire sur les bénéfices des fabricants de tabac : 16 % si le taux d'intégration est égal ou supérieur à 40 %, et 20 % s'il est inférieur à 40 %. Les nouveaux fabricants de tabac sont soumis à un taux d'imposition de 16 % pendant trois ans à compter du début de leur activité, quel que soit leur taux d'intégration.
Un impôt foncier annuel est prélevé sur les biens immobiliers, dont les taux varient en fonction de la localisation du bien.
Divers droits de timbre s'appliquent.
 

Les taxes sur les sociétés

Impôt sur les sociétés
19 % (taux réduit de 10 % pour les bénéfices réinvestis dans le cadre d'activités manufacturières)
Le taux d'imposition pour les sociétés étrangères
L'impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) est prélevé sur les activités économiques réalisées en Algérie indépendamment de la résidence (y compris les revenus générés par un bureau de représentation et les revenus générés par un cycle de vie commercial complet en l'absence d'un bureau de représentation).
Selon l'article 137 du code des impôts algérien, une société est considérée comme une entité résidente fiscale algérienne si elle est constituée selon le droit algérien et réalise (a) des activités commerciales, industrielles ou agricoles (obligation de présence physique) ou (b) des bénéfices imposables par l'intermédiaire d'agents dépendants.
En outre, l'impôt sur les sociétés (IS) est applicable en Algérie pour les personnes physiques ou morales résidentes et non-résidentes si :

- Elles exercent une activité commerciale, industrielle ou agricole de manière régulière en Algérie sans disposer d'un établissement permanent au sens de la législation fiscale traditionnelle.
- Ils gagnent des bénéfices par l'intermédiaire d'un agent basé en Algérie.
- Elles mènent des activités commerciales en Algérie qui représentent un cycle commercial complet.
- Ils tirent des bénéfices des biens qu'ils possèdent en Algérie.
- Elles réalisent des bénéfices qui entrent dans le champ d'application d'une convention fiscale, ce qui donne à l'Algérie le droit de les imposer.
La taxation des plus-values
Les plus-values sont généralement imposées comme des revenus ordinaires au taux de l'impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS). Dans certains cas, un abattement de 30 % est accordé si les actifs ont été détenus pendant une période maximale de trois ans, ou de 65 % si les actifs ont été détenus pendant une période plus longue.
Une exonération peut être accordée sur les plus-values résultant de la cession d'actifs, à condition que la société s'engage à les réinvestir dans un délai de trois ans.
Les déductions et les crédits d'impôt
En général, les dépenses sont déductibles si elles sont enregistrées dans la comptabilité et justifiées par une facture, si elles ne figurent pas expressément parmi les éléments non déductibles, si elles sont engagées dans l'intérêt de l'entreprise, si elles sont certaines, liquides et exigibles au cours de l'exercice.
Les dépenses sont déductibles pour les amortissements, les réserves, les intérêts débiteurs, les loyers des locaux et des équipements, les salaires, les frais de pension, etc. Parmi les dépenses non déductibles figurent les amendes, les cadeaux, les subventions et les frais de restaurant, d'hôtel et de représentation qui ne sont pas directement liés à l'activité de l'entreprise.

Les taux d'amortissement suivent généralement le schéma suivant : le taux d'amortissement des articles de bureau est de 10 % ou 20 % ; celui des bâtiments industriels est de 5 % ; celui des voitures est de 20 % ou 25 % (limité à 3 millions de DZD).
À partir de 2022, le seuil de déductibilité des dépenses de faible valeur passe de 30 000 DZD à 60 000 DZD.
Les dépenses de démarrage sont déductibles lorsqu'elles sont payées et ne peuvent être capitalisées et amorties. Les créances irrécouvrables sont déductibles si une action en justice a été engagée pour recouvrer la créance ou si la preuve est apportée que la créance est devenue irrécouvrable. Les contributions caritatives sont déductibles (plafonnées à 4 millions DZD). Les cadeaux publicitaires sont déductibles à hauteur de 1 000 DZD/unité (plafonnés à 500 000 DZD).
Les entreprises ayant le label "start-up" ou "incubateur" peuvent déduire 30 % de leur bénéfice imposable pour les dépenses liées à la recherche et au développement, ainsi que pour les dépenses encourues dans le cadre de "programmes d'innovation ouverte". La déduction maximale est plafonnée à 200 millions DZD.
Les impôts sont généralement déductibles (à l'exception de l'IBS, de l'impôt sur l'apprentissage et la formation et de l'impôt sur les voitures particulières).
Les pertes peuvent être reportées jusqu'à la quatrième année fiscale suivant l'année au cours de laquelle la perte s'est produite. Le report en arrière des pertes n'est pas autorisé.

Des incitations sont également disponibles pour les investissements admissibles qui sont déclarés à l'Agence nationale pour le développement de l'investissement (AAPI), tels que les investissements visant à acquérir des actifs inclus dans la création d'activités nouvelles, à participer au capital social d'une société algérienne et à prendre en charge l'activité de privatisation. Des exonérations peuvent s'appliquer à la TVA, à l'IBS ou à la taxe sur l'activité professionnelle (TAP). Les taux spécifiques dépendent de l'éligibilité de l'investissement au régime général ou au régime dérogatoire (qui nécessite une contribution de l'État algérien). Une exonération temporaire de l'IBS est accordée aux entreprises qui investissent et créent au moins 500 emplois.
Les entreprises résidentes peuvent bénéficier de divers abattements : 25% sur les revenus du bâtiment, des travaux publics et de l'hydraulique ; 30% sur les transactions de gros et les ventes au détail avec plus de 50% de droits indirects ; 50% sur les transactions de gros et les ventes au détail de médicaments classés comme biens stratégiques avec une marge de vente de 10-30% ; et 75% sur les ventes au détail de certains carburants et le chiffre d'affaires provenant de l'installation de kits GPL/C.
Les autres taxes sur les sociétés
Une taxe foncière annuelle est prélevée sur les biens immobiliers, dont les taux varient en fonction de la localisation. Un impôt sur la fortune s'applique avec des taux variant de 0 % (jusqu'à 100 millions DZD) à 1 % (pour une valeur des avoirs supérieure à 450 millions DZD).

Parmi les autres taxes importantes, citons la taxe de solidarité locale (LST) prélevée sur le chiffre d'affaires mensuel, hors TVA, des opérateurs économiques exerçant des activités spécifiques (3 % pour le transport d'hydrocarbures par pipeline et 1,5 % pour les activités minières soumises à l'IRP ou à l'IS), la taxe d'apprentissage de 1 % de la masse salariale et la taxe de formation de 1 % de la masse salariale (qui doit être déclarée et payée sur une base annuelle).
Les cotisations sociales payées par l'employeur s'élèvent à 26 % du salaire brut.
Une taxe de transfert s'applique aux terrains, aux bâtiments et aux activités en cours, au taux de 5 % pour les droits d'enregistrement, plus 1 % pour les formalités de publication relatives au transfert de propriété des terrains et des bâtiments.

Une taxe de 4 % s'applique à l'importation de services (taxe de domiciliation bancaire, réduite à 0,5 % pour l'importation de biens ou de marchandises d'un montant minimum de 20 000 DZD). Une taxe sur la pollution est prélevée sur les biens susceptibles de nuire à l'environnement.
Divers droits de timbre s'appliquent.
Les autres ressources utiles
Directorat Général des Taxes
 

Les conventions de non double imposition

Les pays avec lesquels une convention de non double imposition a été signée
Direction Générale des Impôts
Les retenues à la source
Dividendes : 15 % pour les résidents et les non-résidents.

Intérêts : 10 %, sauf si le taux est réduit en vertu d'une convention fiscale.

Redevances : 30 % pour les résidents et les non-résidents. (sauf disposition contraire d'une convention).

Impôt sur les transferts de fonds des succursales (appliqué aux transferts de fonds effectués par un établissement permanent à son siège social à l'étranger) : 15 % (sauf dispositions conventionnelles contraires).

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